Les libéralités contribuent encore à se rendre mettre du cœur des hommes, surtout de ceux qui n’ont pas les moyens de se procurer les choses nécessaires à la vie. Cependant il est clair que donner secours à tous les indigents, cela va beaucoup au delà des forces et de l’intérêt d’un particulier, les richesses d’un particulier ne pouvant suffire à beaucoup près à tant de misères. De plus, le cercle où s’étendent les facultés d’un seul homme est trop limité pour qu’il puisse s’attirer l’amitié de tout le monde. Le soin des pauvres est donc l’affaire de la société tout entière, et elle ne regarde que l’utilité générale.