Hegel, "La fin ultime", La raison dans l’histoire, 10/18, 1979, pp.95-101.

Marx, "Les deux royaumes", Le Capital, Livre III, Chap.48, §III, Ed. Sociales, 1976, p.742.


Pour Eric Weil, dans "La fin de l’histoire" l’idée de "fin de l’histoire" permet de se représenter ce que, au fond de nous-mêmes, nous désirons : le bonheur ; cette question sera reprise dans l’introduction de Logique de la philosophie, Vrin, 1985, pp.83-85 : "La logique de la philosophie et la fin de l’histoire".

Pour Alexandre Kojève, la fin de l’histoire, c’est d’abord la "cessation de l’Action au sens fort du terme. Ce qui veut dire pratiquement : - la disparition des guerres et des révolutions sanglantes". Et donc une telle fin de l’histoire serait compatible avec le bonheur de l’humanité. Il complète et corrige ensuite cette analyse en montrant qu’un tel bonheur ne saurait être un simple "contentement".

Pour Raymond Aron, Il faut faire de ces idées d’un sens et d’une fin de l’histoire un usage régulateur, au sens kantien : Dimensions de la conscience historique, "La notion du sens de l’histoire".

En 1992, F. Fukayama reprend cette idée dans La fin de l’histoire et le dernier homme, Paris, Flammarion,1992.

Negri et Hardt, Empire, pp.235-239 : Il n’y a plus d’extérieur, p.443-445 : Res gestae / Machinae.

Virno, Le phénomène du « déjà vu » et la fin de l’Histoire

Walter Benjamin, Thèses "sur le concept d’histoire", in Œuvres III, Gallimard, Folio essais, 2000, p.427 et suiv. ; voir aussi la version traduite en français par W. Benjamin lui-même in Écrits français, Gallimard, Folio essais, 2003, p.432 et suiv.