Mais quand celui qui nous a réés serait tout puissant, et quand même il prendrait plaisir à nous tromper, nous ne laissons pas d’éprouver en nous une liberté qui est telle que, toutes les fois qu’il nous plaît, nous pouvons nous abstenir de recevoir en notre croyance les choses que nous ne connaissons pas bien, et ainsi nous empêcher d’être jamais trompés [1].

[1Cf. Principes de la philosophie, I, art 39. Comparez avec la première Méditation, à partir du § 9. Comparez aussi avec Spinoza, La pierre qui songe.