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Miette 6 - La différence entre l’Éthique et la Morale chez Spinoza, selon Gilles Deleuze

26 mars 2020, 17:11, par Augustin Saysset

Augustin SAYSSET
TL5

J’ai écrit en prise de notes une sorte de « compte rendu » du cours. Tout ce qui est entre parenthèse sont des commentaire ou des explications de ma part, il se peux que des choses soit fausses, j’ai écris ce que j’avais compris ( ou non justement ) :

Éthique = vie dans l’être - Objet = puissance dynamique de la vie.

Mauvais jugement éthique, faux jugement. MAIS il y a faux qualificatif du jugement ( il prend ce qui n’est pas pour ce qui est – inadéquation de l’idée et de la chose / vrai ) ET l’autre sens du mot faux , c’est lié au jugement, cette pièce est de l’or, mais le système du jugement interprète la fausseté de la pièce. Pour que faux = adéquation, trompeuse, entre l’idée et la chose ; il faut qu’il y ai eu un apriori préalable : c’est la pièce d’or en elle même qui est fausse ( ce n’ai pas que le jugement qui est faux la vérité l’est également = cette pièce EST fausse ) elle ne suscite un jugement éroné que parce qu’elle se tien fausse en elle même ( si la pièce était vraiment en or le jugement de celle-ci serait alors vrai ).
Faux n’est donc plus une qualification d’un jugement mais une manière d’être de l’objet ( le jugement « cette pièce est en or » n’est plus faux – la pièce n’est pas en or ). Cependant on peut lui reprocher que c’est un jugement de goût, face à un mensonge il ressent que quelque chose ne va pas. Il donne alors l’exemple de Proust face aux mensonges d’Albertine, cela serait alors du préjugement ( un sentiment de fausseté avant même le jugement ), au rapport encore une fois de l’idée et de la chose.

Mais vrai et faux ne désignent plus un rapport idée / chose mais une manière d’être de la chose EN elle-même. Mais pourquoi peut on confondre ses deux qualifications ? ( jugement ou manière d’être ).

Le vrai et le faux le plus profond, la manière d’être de la chose dans l’être ( dans elle-même en soit ) est intéressant pour l’éthique car « être vrai à l’être ou faux à l’être » est un mode d’existence, il appelle ça ‘‘ l’authentique ’’ ( « celui qui se tien en lui même de manière à être à l’être »… J’ai eu du mal à comprendre vraiment cette définition même si je pense avoir compris le sens : celui qui est ce qu’il doit être, exemple une pièce d’or réellement en or ) ! L’authentique et l’inauthentique ne sont pas une personnalité mais une manière d’être ! Si par exemple vous sentez que quelqu’un se force à être quelqu’un qu’il n’est pas, vous penserez que c’est un jugement mais on peux aller plus loin que ça ; c’est comme si vous soupesiez une pièce, il parle trop vite ou il cherche ses mots ? Il doit certainement mentir. C’est donc peser le poids des choses ( qui n’est pas la même chose que juger ! ). Un monde ‘‘ d’épreuves ’’ :

« Ce n’est pas confronter l’idée et la chose. C’est peser la chose en elle même »
( Ce n’est pas juger que la chose est fausse par impression, c’est savoir qu’elle est fausse par observation )

Il prend l’exemple du corps, des épreuves physico-chimiques ( pas trop compris le terme.. ) : on éprouve pas quelqu’un c’est le quelqu’un qui ne cesse de ce mettre à l’épreuve, par exemple tenter de parler à une vitesse normale quand on ment. Ceci est alors de l’inauthentique.
Les jours ou tout est malheur pour nous nous pousse à la discordance ; cette une manière d’être. Cela devient une journée de l’inauthentique ( car la manière d’être dans la quelle nous sommes est fausse par rapport a la manière d’être qui nous ai authentique. Il décrit également un rapport avec la vitesse, de parole, d’actes, que j’ai vraiment eu du mal à contextualiser dans le discours qu’il tient ).
A l’inverse la pièce d’or qui peut être tester avec de l’acide on ne sais pas ce que peux le corps. La pièce et le corps échappent aux jugement moral.

Les immoralistes font donc cette distinction authentique/ inauthentique.

Cependant cela ne trace pas la différenciation bien / mal. C’est deux mondes différents et Spinoza ne peux rien dire aux autres si ils font de la morale car il y a deux types de discours.

MORALE = vous dites quelque chose, vous faites quelque chose – vous le jugez vous même. La morale est donc le système du jugement, du double jugement car vous jugez et vous êtes jugés. Goût de la morale = goût du jugement.
Donc si vous ne voulez pas juger et être jugés vous n’êtes pas moral ( j’ai l’impression que ce propros que ça contredit totalement le cours que l’on a eu sur la morale universelle avec l’exemple du « je ne tue as pour ne pas aller en prison… » car la c’était plutôt l’inverse ; l’on est moral si on ne cherche pas une raison d’accepté les loies, si on les respecte sans les juger… )

Vous êtes alors soit méchant, soit votre intérêt n’est pas ici. Juger implique toujours une « instance supérieure à l’être, à l’anthologie », ça implique « le bien qui fait être, et ce bien est supérieur à l’être ». Le malheur exprime tout autant ce supérieur à l’être, doc les valeurs sont fondamentales dans le système du jugement ( cette partie la je suis absolument perdu je ne comprend pas les sens de ses phrases et comment il en arrive à cette conclusion )

ETHIQUE : Pas de jugement, quelqu’un dit ou fait quelque chose vous ne rapportez pas ça à des valeurs. Vous cherchez à comprendre comment c’est possible de manière interne de dire ou faire ce truc la ( ce qui voudrait dire que vous cherchez à comprendre les raisons qui on poussés la personne à dire ou à faire ça ). Vous rapportez donc la chose ou le dire au mode de vie qu’il implique ( exemple un peu bête mais une personne dépressive aura une manière d’être qui la poussera à dire des choses atroces sur elle et sur ses envies de suicide ). C’est donc une recherche des modes d’existence enveloppé et non d’une ou plusieurs valeurs. On découvre alors des ‘‘ facettes ’’, des modes d’existence, bonnes ou mauvaises au moment même de l’acte de l’autre.

Il repars alors sur le faites qu’un corps est capable, peux quelque chose, chose qu’on ne peux pas savoir d’avance ( même si à mon avis en regardant mon corps on sait d’avance que je vais pas pouvoir soulever 50kilos… ) on se sait pas non plus de quoi est capable quelqu’un part l’âme ( je suis plus d’accord sur se point ). Cette question est très personnel, ce n’est pas qu’es ce que peux un corps mais qu’es ce que peux ton corps.

« L’éthique a deux caractères elle nous dit les existants ont une distinction quantitative de plus et de moins et c’est part la qu’il se distinguent, dans leur singularité. Elle nous dis que les modes d’existence ont une polarité qualitative » Il y a donc deux grands modes d’existences, avec des variantes. Mais qu’es ce que c’est cette distinction et cette polarité qualitative ? ( Je me le demande aussi parce que la c’est très flou dans mon esprit ^^’ ).

Quand on nous suggère qu’entre deux personnes, entre une personne et un animal, entre un animal et une chose il n’y a éthiquement, anthologiquement ( terme qui de base est employé pour des textes de la même langue, pays, auteurs, style, genre etc ... ) de quelle quantité sagit-il ? ( mais quantité de quoi ?! ).
Quand on nous suggère que notre singularité est quelque chose de quantitatif ( quantité de quoi ?… ).

Les gens, les animaux sont classifié pa ce que chacun peux, exemple un humain ne peux pas voler. Un moraliste défini l’homme par ce qu’il est, son essence, un éthicien défini l’homme par ce qu’il peux mais également les choses, qu’es ce que peut une table, ou les animaux, le chameau a le pouvoir de ne pas boire de longtemps. ESSENCE pas égal, pas la même chose que POUVOIR. Les existants de l’éthique on fait un progrès dans la puissance ( donc une quantité de puissance ? ). Non pas ce que la chose est mais ce dont elle est capable.

La morale nous dit ce que sont les choses, l’éthique ne peux pas savoir. Différenciation infinie de la quantité de puissance ( c’est donc bien une classification par quantité de puissance mais je ne comprend pas de quelle quantité il parle dans la morale alors… )
DONC Qu’es ce que tu peux en vertue de ta puissance VS qu’es ce que tu dois en fonction de ton essence ?

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