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Miette 7 - l’impératif catégorique et l’autonomie morale

19 avril 2020, 15:24, par Loréna

Je pense que ce texte nous dit qu’une action est morale lorsque’elle découle d’une bonne volonté c’est à dire qu’elle n’as pas pour objectif de servir notre intérêt et fait uniquement appel à notre raison. Il faut donc se questionner sur la manière de déterminer si une action est morale ou non. L’auteur commence ici par expliquer ce qui est immoral. Pour lui toute chose pouvant être utilisée à de mauvaises fin est immorale. Une chose n’est pas morale si on l’utilise comme un moyen en vue de parvenir à une fin. Une bonne volonté est une volonté désintéressée c’est à dire qui ne résulte pas d’une envie d’arriver à un intérêt particulier c’est à dire à un intérêt uniquement personnel. En effet, une volonté est bonne si elle est universelle autrement dit qu’elle vaut pour tout le monde car cela prouve qu’elle est déterminée par la raison. Elle doit alors pouvoir être formulée sous la forme d’un impératif catégorique. Ainsi si l’on souhaite savoir si votre volonté est morale nous devons nous demander si n’importe quelle personne pourrait désire la même chose et si la réalisation de cette volonté ne nuit pas à la capacité des autres à la réaliser également.L’exemple donné de l’esclavage nous indique que vouloir asservir quelqu’un ne peut être un bonne volonté puisque le fait de souhaiter avoir est un esclave est une maxime particulière et non universelle car on ne souhaite dans ce cas être le maître et que les autres soient les esclaves mais nous ne désirons aucunement que l’inverse soit possible. Ainsi la bonne volonté est la volonté d’un être rationnel c’est à dire d’une personne dotée de la qualité de l’humanité : une personne humaine. Ainsi une bonne volonté est une volonté pour laquelle on ne pense pas e tant q’individu propre mais en tant que n’importe quel individu : un individu universel. Ce qui caractérise une bonne volonté, c’est son autonomie : elle obéit uniquement à la raison et selon un principe d’auto-détermination. la bonne volonté se détermine donc seule et n’est pas la résultat d’action des éléments extérieures ; elle peut donc être qualifiée de libre. Ainsi, pour l’auteur, il n’est pas moral de désirer le bonheur car ce n’est pas l’aspect humain de l’individu qui le pousse à le désirer mais son aspect animal ainsi cette volonté n’est pas libre c’est à dire autonome.

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