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Miette 7 - l’impératif catégorique et l’autonomie morale

2 mai 2020, 17:26, par Mathilde

Ce texte nous montre qu’une action devient morale lorsqu’elle est un objectif de bonne volonté c’est à dire qu’elle n’as pas pour but de servir notre intérêt. On peut donc se demander de quelle façon on détermine si une action est morale ou non. D’après l’auteur, ce qui est immoral est tout ce qui peut être utilisée pour de mauvaise raison. De plus pour lui, une chose n’est pas morale lorsqu’elle est utilisé comme un moyen de parvenir à nos fins. « une volonté bonne, c’est le contraire d’une « volonté intéressée » »
Donc, pour l’auteur une bonne volonté est une volonté désintéressée c’est à dire qu’elle ne donne pas un résultat qui à un intérêt uniquement personnel. Effectivement, une volonté est bonne si elle vaut pour tout le monde car cela prouve qu’elle est déterminée par la raison.
Donc si une volonté est morale il faut ce demander si n’importe quelle personne pourrait désirer la même chose et si sa réalisation ne nuit pas aux autres. L’auteur nous donne comme exemple « la condamnation de l’esclavage ( l’esclave n’est qu’un outil) mais pas du travail salarié (l’employé, l’ouvrier, sont bien des outils, mais pas seulement : ils ont des droits). » Ce qui nous montre que vouloir soumettre quelqu’un ne peut être un bonne volonté puisque le fait de souhaiter avoir un esclave à un intérêt uniquement personnel et non bénéfique à tous. La bonne volonté est la volonté d’un être rationnel c’est à dire d’une personne dotée d’humanité, une personne qui à des sentiment de bienveillance, de compassion envers autrui. Du coup, une bonne volonté est une volonté pour laquelle on ne pense pas en tant qu’individu propre mais en tant qu’individu quelconque. La bonne volonté se détermine donc seule et n’est pas la résultat d’action intéressé, on peut donc ce dire qu’elle est comme libre. Ainsi, pour l’auteur, il n’est pas moral de désirer le bonheur car ce n’est pas le côté humain de l’individu qui le pousse à le désirer mais son instinct animal,pour l’auteur il n’y a que le respect de l’humanité qui importe et non le bonheur de sois-même.

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