Essai d’explication du texte de Maurice Merleau-Ponty, Politique et philosophie de l’histoire.
Dans le chapitre « Pour la vérité » tiré de son œuvre Sens et non-sens, Maurice Merleau-Ponty fait état des liens entre la politique et l’histoire, ou plus précisément philosophie de l’histoire. La philosophie de l’histoire doit-elle nourrir la politique ? A en croire les sceptiques la réponse est clairement non. Il faut exercer une politique réaliste et objective se basant uniquement sur les (…)
Philosophie classique et philosophie contemporaine. Préparation au baccalauréat. Conférences et émissions audios de philosophie. Rancière, Birnbaum, Matheron, Althusser, Deleuze, Epicure. Matérialisme et philosophie.
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Merleau-Ponty, Politique et philosophie de l’histoire
17 novembre 2012, par M. M. -
Politique et philosophie de l’histoire
17 novembre 2012, par Merleau-Ponty, MauriceLa politique ne doit-elle pas renoncer à se fonder sur une philosophie de l’histoire, et, prenant le monde comme il est, quels que soient nos vœux, nos jugements ou nos rêves, définir ses fins et ses moyens d’après ce que les faits autorisent ? Mais on ne se passe pas de mise en perspective, nous sommes, que nous le voulions ou non, condamnés aux vœux, aux jugements de valeur, et même à la philosophie de l’histoire. On ne remarque pas assez que, après avoir démontré l’irrationalité de (…)
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Bac 2012 - ES
29 juin 2012, par Jean-Luc Derrien1er sujet
Peut-il exister des désirs naturels ?
2ème sujet
Travailler, est-ce seulement être utile ?
3ème sujet
Expliquez le texte suivant :
« En morale, les règles éternelles d’action ont la même vérité immuable et universelle que les propositions en géométrie. Ni les unes ni les autres ne dépendent des circonstances, ni des accidents, car elles sont vraies en tout temps et en tout lieu, sans limitation ni exception. « Tu ne dois pas résister au pouvoir civil suprême » est une (…) -
Bac 2012 - L
29 juin 2012, par Jean-Luc Derrien1er sujet
Que gagne-t-on en travaillant ?
2ème sujet
Toute croyance est-elle contraire à la raison ?
3ème sujet
Expliquez le texte suivant :
« La fin de l’État n’est pas de faire passer les hommes de la condition d’êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d’automates, mais au contraire il est institué pour que leur âme et leur corps s’acquittent en sûreté de toutes leurs fonctions, pour qu’eux‐mêmes usent d’une Raison libre, pour qu’ils ne luttent point de haine, de colère (…) -
Bac 2012 - S
29 juin 2012, par Jean-Luc Derrien1er sujet
Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
2ème sujet
Serions-nous plus libres sans l’État ?
3ème sujet
Expliquez le texte suivant :
« On façonne les plantes par la culture, et les hommes par l’éducation. Si l’homme naissait grand et fort, sa taille et sa force lui seraient inutiles jusqu’à ce qu’il eût appris à s’en servir ; elles lui seraient préjudiciables, en empêchant les autres de songer à l’assister ; et, abandonné à lui même, il mourrait de misère avant (…) -
l’apologue de la pépite
20 avril 2012, par Thoreau, Henri DavidUn homme avait trouvé une grande pépite de 28 livres dans les mines de Bending en Australie.
Très vite il s’est mis à boire, il s’est procuré un cheval et s’est promené partout, généralement au grand galop ; quand il rencontrait des gens, il les interpellait pour leur demander s’ils savaient qui il était, et les informait aimablement qu’il était « le pauvre diable qui avait trouvé la pépite ». Pour finir, il a heurté un arbre, et s’est pratiquement assommé.
Il n’y avait en l’occurrence (…) -
L’homme existe comme fin en soi
11 octobre 2011, par Kant, EmmanuelMais supposé qu’il y ait quelque chose dont l’existence en soi-même ait une valeur absolue, quelque chose qui, comme fin en soi, pourrait être un principe de lois déterminées, c’est alors en cela et en cela seulement que se trouverait le principe d’un impératif catégorique possible, c’est-à-dire d’une loi pratique. Or je dis : l’homme, et en général tout être raisonnable, existe comme fin en soi, et non pas simplement comme moyen dont telle ou telle volonté puisse user à son gré ; dans (…)
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L’amitié épicurienne
11 octobre 2011, par CicéronIl me reste à parler d’une question qui est très étroitement liée à notre sujet, c’est l’amitié, dont vous affirmez que, si le plaisir est le souverain bien, elle sera complètement réduite à rien. Or Epicure dit précisément que, parmi toutes les choses dont la sagesse se munit pour vivre heureux, rien n’est plus grand que l’amitié, rien n’est plus fertile, rien n’est plus réjouissant. Et ce n’est pas seulement par cette sentence, mais beaucoup plus par sa vie, par ses actions et par ses (…)
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Le lien d’humanité est chose précieuse par elle-même
11 octobre 2011, par AristoteL’homme est un être qui aime son prochain et qui vit en société. Que parmi ces liens d’affection, les uns soient plus éloignés, les autres tout proches de nous, cela ne fait rien à la chose : toute affection est précieuse pour elle-même et non pas seulement pour les services qu’on en tire. Si donc l’affection pour les concitoyens est précieuse pour elle-même, il faut nécessairement en dire autant pour les gens de même nation et de même race, en sorte qu’il en va pareillement de l’affection (…)
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Autrui peut-il nous apporter le bonheur ?
11 octobre 2011, par Jean-Luc DerrienAutrui peut-il nous apporter le bonheur ?
Autrui
Alain, Il faut donner d’abord
Aristote, Le lien d’humanité est chose précieuse par elle-même
Cicéron, L’amitié épicurienne
Deleuze, Autrui est l’expression d’un monde possible.
Descartes, On doit toutefois penser qu’on ne saurait subsister seul.
Kant L’homme existe comme fin en soi
Tournier, Autrui, pièce maîtresse de mon univers, Il y a en moi un cosmos en gestation.
Schopenhauer, Les porcs-épics .
Le Bonheur (…)