Qu’on n’ait pas choisi de naître peut-il être considéré comme une excuse ?
Rien n’est faux de ce qu’on dit du sujet : il est vrai que le sujet comme présence absolue à soi est rigoureusement indéclinable, et que rien ne saurait lui advenir dont il ne porte en lui-même l’esquisse ; il est vrai aussi qu’il se donne des emblèmes de lui-même dans la succession et dans la multiplicité, et que ces emblèmes sont lui, puisque sans eux il serait comme un cri inarticulé et ne parviendrait pas même (…)
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Articles
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Je n’ai pas choisi de naître, et, une fois que je suis né, le temps fuse à travers moi, quoi que je fasse .
10 août 2003, par Merleau-Ponty, Maurice -
La naissance n’est pas un acte qui soit le fait de celui qui est né.
10 août 2003, par Kant, EmmanuelQu’on n’ait pas choisi de naître peut-il être considéré comme une excuse ?
Or comme la naissance n’est pas un acte qui soit le fait de celui qui est né et que, par suite, elle ne peut entraîner aucune inégalité de l’état juridique, ni aucune soumission à des lois de contrainte, hormis celle qui lui est commune avec tous les autres en tant que sujet de l’unique pouvoir législatif suprême, il ne peut y avoir aucun privilège inné d’un membre de la république, en tant que co-sujet, sur un (…) -
Qu’est-ce donc que la liberté ? Naître, c’est à la fois naître du monde et naître au monde.
10 août 2003, par Merleau-Ponty, MauriceQu’on n’ait pas choisi de naître peut-il être considéré comme une excuse ?
Qu’est-ce donc que la liberté ? Naître, c’est à la fois naître du monde et naître au monde. Le monde est déjà constitué, mais aussi jamais complètement constitué. Sous le premier rapport, nous sommes sollicités, sous le second nous sommes ouverts à une infinité de possibles. Mais cette analyse est encore abstraite, car nous existons sous les deux rapports à la fois. Il n’y a donc jamais déterminisme et jamais choix (…) -
Liberté et responsabilité.
10 août 2003, par Sartre, Jean-PaulQu’on n’ait pas choisi de naître peut-il être considéré comme une excuse ?
Bien que les considérations qui vont suivre intéressent plutôt le moraliste, on a jugé qu’il ne serait pas inutile, après ces descriptions et ces argumentations, de revenir sur la liberté du pour-soi et d’essayer de comprendre ce que représente pour la destinée humaine le fait de cette liberté.
La conséquence essentielle de nos remarques antérieures, c’est que l’homme, étant condamné à être libre, porte le poids (…)