Epicure

Épicure à Pythoclès, salut.
(84) Cléon m’a apporté une lettre de toi. Tu m’y conserves tes sentiments amicaux, juste retour de l’intérêt que je prends à toi ; tu t’efforces, non sans succès, de t’y rappeler mes enseignements relatifs à la vie (…)

Épicure à Hérodote, salut.
(35) On ferait une bonne oeuvre, Hérodote, en procurant un abrégé de toute la matière qui permît de retenir mes opinions principales, à ceux qui ne peuvent lire en les approfondissant tous mes écrits sur la nature, ni (…)

1. Les mondes
Un monde consiste en une enveloppe céleste entourant les astres, la terre et tous les phénomènes. Cette enveloppe découpée au sein de l’infini se termine en une zone rare ou dense, dont la dissolution amènera la ruine de tout ce (…)

1. Cosmologie.
Ce n’est pas seulement le nombre des atomes, c’est celui des mondes qui est infini dans l’univers. Il y a un nombre infini de mondes semblables au nôtre et un nombre infini de mondes différents. En effet puisque les atomes sont (…)

Diogène Laërce, Vie, doctrine et sentences des philosophes illustres, Livre X, 16-21 (trad. Genaille).
Par ce testament, je donne tous mes biens à Amynomaque de Batté, fils de Philocrate, et à Timocrate de Potamos, fils de Démétrios, selon la (…)

Accoutume-toi à penser que la mort, avec nous, n’a aucun rapport ; car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or, la mort est privation de sensation. Il s’ensuit qu’une connaissance correcte du fait que la mort, avec nous, n’a aucun (…)

1. Classification des désirs.
Il faut se rendre compte que parmi nos désirs les uns sont naturels, les autres vains, et que, parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires et les autres naturels seulement. Parmi les désirs nécessaires, (…)

1. La pensée des dieux.
Commence par te persuader qu’un dieu est un vivant immortel et bienheureux, te conformant en cela à la notion commune qui en est tracée en nous. N’attribue jamais à un dieu rien qui soit en opposition avec l’immortalité (…)

Épicure à Pythoclès, salut.
(84) Cléon m’a apporté une lettre de toi. Tu m’y conserves tes sentiments amicaux, juste retour de l’intérêt que je prends à toi ; tu t’efforces, non sans succès, de t’y rappeler mes enseignements relatifs à la vie (…)

Il faut commencer par se persuader qu’il en est des phénomènes célestes comme de tous les autres. La connaissance de ces phénomènes, qu’on les considère en connexion avec d’autres ou en eux-mêmes, ne peut avoir qu’un but, l’ataraxie et une ferme (…)