Ces fragments d’une lettre à la mère d’Épicure sont habituellement reconnus comme étant soit d’Épicure lui-même, soit une adaptation de cette lettre... soit encore une lettre inauthentique. Ils constituent les fragments 125 et 126 de l’inscription de Diogène d’Oenoanda selon l’édition Smith (1993). Trad. Etienne et O’Meara, La philosophie épicurienne sur pierre, Ed. Univ. Frib. Et Ed. du Cerf, 1996.
(Fr125) Car les [images] des absents [...]. [Mais si tu] examines [avec précision la chose, tu apprendras que] les
Alors, par rapport à cela, [courage] mère ! Les visions
(Fr126) [...] la même, s’il s’aperçoit de la diminution. Mais s’il ne s’en aperçoit pas, comment serait-il diminué ?
Ainsi au milieu de si bonnes choses, mère, attends-toi à ce que nous soyons toujours joyeux et exalte-toi de ce que nous faisons. Mais, par Zeus, arrête avec les dons que tu nous envoies continuellement. En effet, je ne veux pas que quelque chose te fasse défaut afin que moi j’aie le superflu. je préfère que quelque chose me manque pour qu’elle ne te fasse défaut. Mais en fait, je vis dans l’abondance en toute chose grâce aux amis et à père qui nous envoie continuellement de l’argent. En fait, récemment Cléon a fait parvenir neuf mines. Eh bien, donc, aucun de vous ne doit se faire séparément de soucis pour nous, mais chacun doit profiter de la présence de l’autre [...].
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