Il me reste à parler d’une question qui est très étroitement liée à notre sujet, c’est l’amitié, dont vous affirmez que, si le plaisir est le souverain bien, elle sera complètement réduite à rien. Or Epicure dit précisément que, parmi toutes les choses dont la sagesse se munit pour vivre heureux, rien n’est plus grand que l’amitié, rien n’est plus fertile, rien n’est plus réjouissant. Et ce n’est pas seulement par cette sentence, mais beaucoup plus par sa vie, par ses actions et par ses (…)
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Cicéron
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L’amitié épicurienne
11 octobre 2011, par Cicéron -
Sur la fable de Gygès le Lydien
17 janvier 2005, par Cicéron(37) Il faut aussi se garder d’espérer et de croire qu’on gardera cachée une délibération : le moindre progrès en philosophie doit nous convaincre assez que, pussions-nous échapper aux regards des hommes et des dieux, il n’en faut pas moins éviter de commettre aucun acte d’avarice, d’injustice, de débauche ou d’incontinence.
IX.(38) D’où le personnage de Gygès introduit par Platon : à la suite de grands orages, le sol s’était fendu ; Gygès descendit dans le trou béant, et, selon la fable, (…)