Mais la puissance humaine est très limitée, et la puissance des causes extérieures la surpasse infiniment ; c’est pourquoi nous ne disposons pas d’une puissance absolue pour approprier les objets du dehors à notre usage. Cependant nous supporterons toujours d’une âme égale les événements contraires à nos intérêts, si nous avons la conscience que nous avons accompli notre devoir, et que la puissance dont nous disposons n’a pas été assez étendue pour écarter le mal ; car nous ne sommes qu’une (…)
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Partie IV - Appendice
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Les principes que j’ai posés dans cette quatrième partie sur la manière de bien vivre ne sont point disposés dans un ordre qui permette de les embrasser d’un seul coup d’œil. Pour les faire sortir plus aisément les uns des autres, j’ai été obligé de les disperser un peu. Il devient donc nécessaire de les réunir ici dans un ordre régulier, en ramenant toute cette exposition à un certain nombre de chefs principaux.
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EIV - Appendice - Chapitre 32
29 juin 2004, par Spinoza, Baruch -
EIV - Appendice - Chapitre 31
29 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 45 - scolie.
EIV - Appendice - Chapitre 30
La superstition semble au contraire ériger en bien tout ce qui cause la tristesse, et en mal tout ce qui cause la joie. Mais comme nous l’avons déjà dit (Scol. de la Propos. 45), il n’y a que l’envieux qui puisse se réjouir de mon impuissance et du mal que je souffre.
A mesure, en effet, que nous éprouvons une joie plus grande, nous passons à une plus grande perfection, et par conséquent nous participons davantage de la (…) -
EIV - Appendice - Chapitre 30
29 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 44 - scolie ; EIV - Proposition 60 - scolie.
EIV - Appendice - Chapitre 29
Puisqu’il est certain que toutes les choses qui aident les parties de notre corps à s’acquitter de leurs fonctions sont de bonnes choses, et que la joie consiste en ce que la puissance de l’homme, en tant que l’homme se compose d’une âme et d’un corps, est favorisée ou augmentée, il s’ensuit que tout ce qui produit en nous la joie est bon. Cependant l’action des êtres de la nature n’a point (…) -
EIV - Appendice - Chapitre 29
29 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Appendice - Chapitre 28
Du reste, je n’entends pas attribuer cette habitude vicieuse à ceux qui recherchent l’argent par indigence ou pour les besoins de la vie, mais seulement à ces hommes habiles dans l’art du lucre qui ne songent qu’à faire un magnifique étalage de leurs richesses. Or, ces mêmes hommes, s’ils ont quelque soin de leur corps, ce n’est guère que par habitude ; et encore ne le font-ils qu’avec parcimonie, convaincus que tout ce qu’ils emploient à la conservation (…) -
EIV - Appendice - Chapitre 28
29 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Appendice - Chapitre 27
Pour suffire à ces besoins, les forces humaines seraient trop bornées si les hommes ne s’aidaient mutuellement. Mais l’argent étant devenu le moyen de se procurer toutes choses, c’est l’image de l’argent qui occupe avant tout l’âme du vulgaire, et il ne peut se représenter aucun événement heureux sans y joindre l’idée de l’argent comme cause de toute espèce de bonheur.
EIV - Appendice - Chapitre 29 -
EIV - Appendice - Chapitre 27
29 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 38 ; EIV - Proposition 39.
L’utilité que nous tirons des choses extérieures, pour ne rien dire des connaissances que nous peut donner l’observation de leur nature et de leurs transformations, consiste surtout dans la conservation de notre corps ; et par conséquent, les choses les plus utiles sont celles qui peuvent alimenter et nourrir notre corps de façon à ce que toutes ses parties s’acquittent parfaitement de leurs fonctions. Car plus le corps est propre à être (…) -
EIV - Appendice - Chapitre 26
29 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 62
Excepté l’homme, nous ne connaissons dans la nature aucun être particulier dont l’âme nous puisse rendre heureux, et avec l’amitié nous puisse unir, ou tout autre lien de même espèce. Par conséquent la loi de notre intérêt ne nous ordonne point de conserver quelque être que ce soit, excepté l’homme ; elle nous dit au contraire de conserver ou de détruire les autres êtres à notre gré, selon l’usage que nous en voulons faire, et en général, de les approprier de (…) -
149(2). EIV - Appendice - Chapitre 24
29 juin 2004, par Spinoza, Baruch149(1). EIV - Appendice - Chapitre 23
Les autres passions dont l’homme est l’objet, et qui naissent de la tristesse, sont directement contraires à la justice, à l’équité, à l’honnêteté, à la piété et à la religion ; et bien que l’indignation ait une apparence d’équité, il n’en est pas moins vrai que tout régime légal est impossible là où chacun se fait juge des actions d’autrui, et prend en main la défense de ses propres droits et de ceux des autres.
EIV - Proposition 62 -
149(1). EIV - Appendice - Chapitre 23
29 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Appendice - Chapitre 22
La honte est encore un moyen de concorde, mais seulement en ce qui regarde les choses qui peuvent être cachées. Du reste, la honte étant une sorte de tristesse n’a rien à voir avec l’usage de la raison.
149(2). EIV - Appendice - Chapitre 24 -
EIV - Appendice - Chapitre 22
29 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 57 - scolie.
147(2). EIV - Appendice - Chapitre 21
L’abjection a un faux air de piété et de religion. Mais tout opposée qu’elle soit à l’orgueil, rien est plus près d’un orgueilleux qu’un homme abject (voyez le Scol. de la Propos. 57).
149(1). EIV - Appendice - Chapitre 23