EIII - Proposition 18 - scolie 2 ; EIII - Proposition 19 ; EIII - Proposition 20.
EIII - Définitions des affects - 12
La crainte est une tristesse mal assurée qui provient de l’idée d’une chose future ou passée dont l’événement nous laisse quelque doute. (Voyez à leur sujet le Scol. 2 de la Propos. 18.) Explication
Il suit de ces définitions qu’il n’y a pas d’espérance sans crainte, ni de crainte sans espérance En effet, celui dont le cœur est suspendu à l’espérance et qui doute (…)
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Partie III - Définitions des affects
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EIII - Définitions des affects - 13
25 août 2004, par Spinoza, Baruch -
Ethique III - Définition générale des affects
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 11 ; EII - Proposition 13 ; EII - Proposition 16 - corollaire 2.
EIII - Proposition 3.
Ce genre d’affection qu’on appelle passion de l’âme, c’est une idée confuse par laquelle l’âme affirme que le corps ou quelqu’une de ses parties a une puissance d’exister plus grande ou plus petite que celle qu’il avait auparavant, laquelle puissance étant donnée, l’âme est déterminée à penser à telle chose plutôt qu’à telle autre.
Explication
Je dis d’abord qu’une passion (…) -
EIII - Définitions des affects - 48
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 29 - scolie ; EIII - Proposition 56 - scolie.
Le libertinage est le désir, l’amour de l’union sexuelle.
Explication
Que ce désir soit modéré ou non, on a coutume de l’appeler libertinage. Ces cinq dernières passions n’ont pas de contraires (comme j’en ai averti dans le Scol. de la Propos. 56). Car la modestie est une espèce d’ambition (voyez le Scol. de la Propos. 29), et j’ai déjà fait observer que la tempérance, la sobriété et la chasteté marquent la puissance (…) -
EIII - Définitions des affects - 47
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Définitions des affects - 46
L’avarice est un désir, un amour immodéré des richesses.
EIII - Définitions des affects - 48 -
EIII - Définitions des affects - 46
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Définitions des affects - 45
L’ivrognerie est un désir, un amour immodéré du plaisir de boire.
EIII - Définitions des affects - 47 -
EIII - Définitions des affects - 45
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Définitions des affects - 44
La luxure est un désir ou un amour immodéré de la table.
EIII - Définitions des affects - 46 -
EIII - Définitions des affects - 44
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 27 ; EIII - Proposition 31.
EIII - Définitions des affects - 43
L’ambition est un désir immodéré de gloire. Explication
L’ambition est un désir qui entretient et fortifie toutes les passions (par les Propos. 27 et 31), et c’est pour cela qu’il est difficile de dominer cette passion, car en tant que l’homme est sous l’empire d’une passion quelconque, il est aussi sous l’empire de celle-là. "C’est le privilège des plus nobles âmes, dit Cicéron, d’être les plus (…) -
EIII - Définitions des affects - 43
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Définitions des affects - 42
La politesse ou modestie est le désir de faire ce que plaît aux hommes et de ne pas faire ce qui leur déplaît.
EIII - Définitions des affects - 44 -
EIII - Définitions des affects - 42
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 39 - scolie ; EIII - Proposition 52 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 41
La consternation est la passion de celui chez qui le désir d’éviter un mal est empêché par l’étonnement où le jette le mal qu’il redoute. Explication
La consternation est donc une espèce de pusillanimité. Mais comme la consternation naît d’une double crainte, on peut la définir plus convenablement : cette crainte qui enchaîne un homme stupéfait ou troublé à ce point qu’il ne peut (…) -
EIII - Définitions des affects - 41
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 51 - scolie (voyez l’explication).
EIII - Définitions des affects - 40
La pusillanimité consiste en ce que le désir d’un homme est surmonté en lui par la crainte d’un danger que ses égaux osent braver. Explication
La pusillanimité n’est donc que la crainte d’un mal qui généralement n’est pas redouté. C’est pourquoi je ne rapporte pas cette passion au désir. J’ai pourtant voulu l’expliquer ici, parce qu’elle est opposée, en tant qu’on a égard au désir, à la (…)