Avant-propos
Chapitre I : Un dogme désastreux
Chapitre II : Bénédictions du travail
Chapitre III : Ce qui suit la surproduction
Chapitre IV : A nouvel air, chanson nouvelle
Nos moralistes sont gens bien modestes ; s’ils ont inventé le dogme du travail, ils doutent de son efficacité pour tranquilliser l’âme, réjouir l’esprit et entretenir le bon fonctionnement des reins et autres organes ; ils veulent en expérimenter l’usage sur le populaire "in anima vili", avant de le tourner contre les (...)
Avant-propos
Chapitre I : Un dogme désastreux
Chapitre II : Bénédictions du travail
Chapitre III : Ce qui suit la surproduction
Si, en diminuant les heures de travail, on conquiert à la production sociale de nouvelles forces mécaniques, en obligeant les ouvriers à consommer leurs produits, on conquerra une immense armée de forces de travail. La bourgeoisie, déchargée alors de sa tâche de consommateur universel, s’empressera de licencier la cohue de soldats, de magistrats, de figaristes, de (...)
Avant-propos
Chapitre I : Un dogme désastreux
Chapitre II : Bénédictions du travail
Un poète grec du temps de Cicéron, Antipatros, chantait ainsi l’invention du moulin à eau (pour la mouture du grain) : il allait émanciper les femmes esclaves et ramener l’âge d’or :
« Épargnez le bras qui fait tourner la meule, ô meunières, et dormez paisiblement ! Que le coq vous avertisse en vain qu’il fait jour ! Dao a imposé aux nymphes le travail des esclaves et les voilà qui sautillent allègrement sur la roue et (...)
Avant-propos
Chapitre I : Un dogme désastreux
En 1770 parut, à Londres, un écrit anonyme intitulé : "An Essay on Trade and Commerce". Il fit à l’époque un certain bruit. Son auteur, grand philanthrope, s’indignait de ce que « la plèbe manufacturière d’Angleterre s’était mis dans la tête l’idée fixe qu’en qualité d’Anglais, tous les individus qui la composent ont, par droit de naissance, le privilège d’être plus libres et plus indépendants que les ouvriers de n’importe quel autre pays de l’Europe. Cette idée (...)
Avant-propos
« Paresseux en toutes choses, hormis en aimant et en buvant, hormis en paressant »
Lessing
Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis des siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l’amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture. Au lieu de réagir contre (...)
M. Thiers, dans le sein de la Commission sur l’instruction primaire de 1849, disait : « Je veux rendre toute-puissante l’influence du clergé, parce que je compte sur lui pour propager cette bonne philosophie qui apprend à l’homme qu’il est ici-bas pour souffrir et non cette autre philosophie qui dit au contraire à l’homme : "Jouis". » M. Thiers formulait la morale de la classe bourgeoise dont il incarna l’égoïsme féroce et l’intelligence étroite.
La bourgeoisie, alors qu’elle luttait contre la noblesse, (...)
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Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023