Pour la doctrine du sentiment de puissance - A faire du bien et à faire du mal on exerce sa puissance sur les autres - et l’on ne veut pas davantage ! A faire du mal, sur ceux à qui nous sommes forcés de faire sentir notre puissance ; car la douleur est pour cela un moyen beaucoup plus sensible que le plaisir : - la douleur s’informe toujours des causes, tandis que le plaisir est porté à s’en tenir à lui-même et à ne pas regarder en arrière. A faire le bien et à vouloir le bien sur ceux qui dépendent (...)
§13
Pour en revenir à notre sujet, c’est-à-dire au châtiment, il faut distinguer deux choses en lui : d’une part ce qu’il a de relativement permanent, l’usage, l’acte, le "drame", une certaine suite de procédures strictement déterminées, d’autre part ce qu’il a de fluctuant, le sens, le but, l’attente qui se rattachent à la mise en oeuvre de ces procédures. Il faut admettre ici, sans plus, par analogie, conformément aux points de vue principaux de la méthode historique développée tout à l’heure, que la (...)
Expliquer le texte suivant :
« La révolte des esclaves dans la morale commence lorsque le ressentiment lui-même devient créateur et engendre des valeurs : le ressentiment de ces êtres, à qui la réaction véritable, celle de l’action, est interdite, et que seule une vengeance imaginaire peut indemniser. Alors que toute morale aristocratique naît d’un oui triomphant adressé à soi-même, de prime abord la morale des esclaves dit non à un « dehors » et à un « autre », à un « différent-de-soi-même », et ce non (...)
2002-2023 © Caute@lautre.net - Tous droits réservés
Ce site est géré sous
SPIP 3.1.1 [22913]
et utilise le squelette
EVA-Web 4.2
Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023