EV - Proposition 32 - corollaire ; EV - Proposition 33.
EV - Proposition 33
Bien que cet amour intellectuel de Dieu n’ait pas eu de commencement (par la Propos. précéd.), il a cependant toutes les perfections de l’amour, absolument comme s’il avait une origine, ainsi que nous l’avons supposé dans le Coroll. de la Propos. précédente. Et il n’y a là d’autre différence, sinon que l’âme a possédé éternellement ces mêmes perfections que nous avons supposé qu’elle commençait d’acquérir, et (…)
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Cinquième Partie : "De la puissance de l’entendement, ou de la liberté humaine"
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EV - Proposition 33 - scolie
25 août 2004, par Spinoza, Baruch -
EV - Proposition 42 - scolie
3 juillet 2004, par Spinoza, BaruchJ’ai épuisé tout ce que je m’étais proposé d’expliquer touchant la puissance de l’âme sur ses passions et la liberté de l’homme. Les principes que j’ai établis font voir clairement l’excellence du sage et sa supériorité sur l’ignorant que l’aveugle passion conduit. Celui-ci, outre qu’il est agité en mille sens divers par les causes extérieures, et ne possède jamais la véritable paix de l’âme, vit dans l’oubli de soi-même, et de Dieu, et de toutes choses ; et pour lui, cesser de pâtir, c’est (…)
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EV - Proposition 42
3 juillet 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 59.
EIV - Définition 8.
EV - Proposition 3 - corollaire ; EV - Proposition 32 (et EV - Proposition 32 - corollaire) ; EV - Proposition 36 (et EV - Proposition 36 - corollaire) ; EV - Proposition 38.
La béatitude n’est pas le prix de la vertu, c’est la vertu elle-même, et ce n’est point parce que nous contenons nos mauvaises passions que nous la possédons, c’est parce que nous la possédons que nous sommes capable, de contenir nos mauvaises (…) -
EV - Proposition 41 - scolie
3 juillet 2004, par Spinoza, BaruchNous nous écartons ici, à ce qu’il semble, de la croyance vulgaire. Car la plupart des hommes pensent qu’ils ne sont libres qu’autant qu’il leur est permis d’obéir à leurs passions, et qu’ils cèdent sur leur droit tout ce qu’ils accordent aux commandements de la loi divine. La piété, la religion et toutes les vertus qui se rapportent à la force d’âme sont donc à leurs yeux des fardeaux dont ils espèrent se débarrasser à la mort, en recevant le prix de leur esclavage, c’est-à-dire de leur (…)
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EV - Proposition 41
3 juillet 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 22 - corollaire ; EIV - Proposition 24.
EV - Proposition 40 - scolie
Alors même que nous ne saurions pas que notre âme est éternelle, nous ne cesserions pas de considérer comme les premiers objets de la vie humaine la piété, la religion, en un mot, tout ce qui se rapporte, ainsi qu’on l’a montré dans la quatrième partie, à l’intrépidité et à la générosité de l’âme. Démonstration
Le premier et unique fondement de la vertu ou de la conduite légitime de la vie, c’est (…) -
EV - Proposition 40 - scolie
3 juillet 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 21.
EV - Proposition 40 - corollaire
Tels sont les principes que je m’étais proposé d’établir touchant l’âme, prise indépendamment de toute relation avec l’existence du corps. Il résulte de ces principes, et tout ensemble de la Propos. 21, part. 1, et de quelques autres, que notre âme, en tant qu’elle est intelligente, est un mode éternel de la pensée, lequel est déterminé par un autre mode éternel de la pensée et celui-ci par un troisième, et ainsi à l’infini ; de (…) -
EV - Proposition 40 - corollaire
3 juillet 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 3 ; Ethique III - Définition générale des affects.
EV - Proposition 21 ; EV - Proposition 23 ; EV - Proposition 29 ; EV - Proposition 40.
EV - Proposition 40
Il suit de cette Proposition que la partie de notre âme qui survit au corps, si grande ou si petite qu’elle soit, est toujours plus parfaite que l’autre partie. Car la partie éternelle de l’âme (par les Propos. 23 et 29), c’est l’entendement, par qui seul nous agissons (en vertu de la propos. 3, part. 3), et (…) -
EV - Proposition 40
3 juillet 2004, par Spinoza, BaruchEII - Définition 6.
EIII - Proposition 3 (et EIII - Proposition 3 - scolie).
EV - Proposition 39 - scolie
Plus une chose a de perfection, plus elle agit et moins elle pâtit, et réciproquement, plus elle agit, plus elle est parfaite. Démonstration
Plus une chose a de perfection, plus elle a de réalité (par la Définition 6, part. 2), et en conséquence (par la Propos. 3, part. 3, et son Scol.), plus elle agit et moins elle pâtit ; et en renversant l’ordre de cette démonstration, il (…) -
EV - Proposition 39 - scolie
3 juillet 2004, par Spinoza, BaruchEV - Proposition 38 - scolie.
Les corps humains étant propres à un grand nombre de fonctions, il n’y a aucun doute qu’ils puissent être d’une telle nature qu’ils correspondent à des âmes douées d’une grande connaissance d’elles-mêmes et de Dieu, et dont la plus grande partie ou la principale soit éternelle, des âmes, par conséquent, qui n’aient presque rien à craindre de la mort. Mais pour comprendre tout cela plus clairement, il faut remarquer que nous vivons dans une variation (…) -
EV - Proposition 39
3 juillet 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 30 ; EIV - Proposition 38.
EV - Proposition 10 ; EV - Proposition 14 ; EV - Proposition 15 ; EV - Proposition 16 ; EV - Proposition 33.
EV - Proposition 38 - scolie
Celui dont le corps est propre à un grand nombre de fonctions a une âme dont la plus grande partie est éternelle. Démonstration
Celui dont le corps est propre à un grand nombre de fonctions est moins sujet que personne au conflit des passions mauvaises (par la Propos. 38, part. 4), c’est-à-dire (par (…)