EV - Proposition 3 - corollaire
Une affection, à mesure qu’elle nous est mieux connue, tombe de plus en plus sous notre puissance, et l’âme en pâtit de moins en moins.
Une affection, à mesure qu’elle nous est mieux connue, tombe de plus en plus sous notre puissance, et l’âme en pâtit de moins en moins.
EV - Proposition 32 - corollaire ; EV - Proposition 33.
Bien que cet amour intellectuel de Dieu n’ait pas eu de commencement (par la Propos. précéd.), il a cependant toutes les perfections de l’amour, absolument comme s’il avait une origine, (…)
J’ai épuisé tout ce que je m’étais proposé d’expliquer touchant la puissance de l’âme sur ses passions et la liberté de l’homme. Les principes que j’ai établis font voir clairement l’excellence du sage et sa supériorité sur l’ignorant que (…)
EIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 59.
EIV - Définition 8.
EV - Proposition 3 - corollaire ; EV - Proposition 32 (et EV - Proposition 32 - corollaire) ; EV - Proposition 36 (et EV - Proposition 36 - corollaire) ; EV - Proposition 38. (…)
Nous nous écartons ici, à ce qu’il semble, de la croyance vulgaire. Car la plupart des hommes pensent qu’ils ne sont libres qu’autant qu’il leur est permis d’obéir à leurs passions, et qu’ils cèdent sur leur droit tout ce qu’ils accordent aux (…)
EIV - Proposition 22 - corollaire ; EIV - Proposition 24.
Alors même que nous ne saurions pas que notre âme est éternelle, nous ne cesserions pas de considérer comme les premiers objets de la vie humaine la piété, la religion, en un mot, (…)
EI - Proposition 21.
Tels sont les principes que je m’étais proposé d’établir touchant l’âme, prise indépendamment de toute relation avec l’existence du corps. Il résulte de ces principes, et tout ensemble de la Propos. 21, part. 1, et de (…)
EIII - Proposition 3 ; Ethique III - Définition générale des affects.
EV - Proposition 21 ; EV - Proposition 23 ; EV - Proposition 29 ; EV - Proposition 40.
Il suit de cette Proposition que la partie de notre âme qui survit au corps, si (…)
EII - Définition 6.
EIII - Proposition 3 (et EIII - Proposition 3 - scolie).
Plus une chose a de perfection, plus elle agit et moins elle pâtit, et réciproquement, plus elle agit, plus elle est parfaite.
Démonstration
Plus une chose a (…)
EV - Proposition 38 - scolie.
Les corps humains étant propres à un grand nombre de fonctions, il n’y a aucun doute qu’ils puissent être d’une telle nature qu’ils correspondent à des âmes douées d’une grande connaissance d’elles-mêmes et de (…)
EIV - Proposition 30 ; EIV - Proposition 38.
EV - Proposition 10 ; EV - Proposition 14 ; EV - Proposition 15 ; EV - Proposition 16 ; EV - Proposition 33.
Celui dont le corps est propre à un grand nombre de fonctions a une âme dont la plus (…)
EIV - Proposition 39 - scolie.
EV - Proposition 21 ; EV - Proposition 27.
Ceci nous fait comprendre un point que j’ai touché dans le Scol. de la Propos. 39, part. 4, en promettant de l’expliquer complètement ici, savoir : que la mort est (…)
EII - Proposition 11.
EIV - Proposition 30.
EV - Proposition 23 ; EV - Proposition 29 ; EV - Proposition 37.
A mesure que l’âme connaît un plus grand nombre de choses d’une connaissance du second et du troisième genre, elle est moins (…)
EIV - Axiome.
EV - Proposition 37
L’axiome de la quatrième partie se rapporte aux choses particulières, en tant qu’on les conçoit en relation avec un temps et un lieu déterminés, et sous ce point de vue, je ne crois pas que personne le (…)
EV - Proposition 29 ; EV - Proposition 33.
Il n’y a rien dans la nature qui soit contraire à cet amour intellectuel ou qui le puisse détruire.
Démonstration
Cet amour intellectuel résulte nécessairement de la nature de l’âme, en tant (…)
EI - Proposition 15.
EII - Proposition 40 - scolie 2 ; EII - Proporition 47 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 25 ; EIII - Définitions des affects - 30.
EV - Proposition 27 ; EV - Proposition 35.
Ceci nous fait clairement (…)
EV - Proposition 36
Il résulte de là que Dieu, en tant qu’il s’aime lui-même, aime aussi les hommes, et par conséquent que l’amour de Dieu pour les hommes et l’amour intellectuel des hommes pour Dieu ne sont qu’une seule et même chose.
EV (…)
EI - Proposition 25 - corollaire.
EII - Proposition 11 - corollaire.
EIII - Proposition 3.
EV - Proposition 32 (et EV - Proposition 32 - corollaire) ; EV - Proposition 35.
L’amour intellectuel de l’âme pour Dieu est l’amour même que (…)
EI - Définition 1 ; EI - Définition 6 ; EI - Proposition 11.
EII - Définition 6 ; EII - Proposition 3.
EV - Proposition 32 - corollaire.
Dieu s’aime soi-même d’un amour intellectuel infini.
Démonstration
Dieu est absolument infini (…)
EV - Proposition 34 - corollaire
Si l’on examine l’opinion du commun des hommes, on verra qu’ils ont conscience de l’éternité de leur âme, mais qu’ils confondent cette éternité avec la durée, et la conçoivent par l’imagination ou la mémoire, (…)
EV - Proposition 34
Il suit de là qu’il n’y a d’amour éternel que l’amour intellectuel.
EV - Proposition 34 - scolie
EII - Proposition 16 - corollaire 2 ; EII - Proposition 17 - scolie.
Ethique III - Définition générale des affects.
EV - Proposition 21.
L’âme n’est sujette que pendant la durée du corps aux affections passives.
Démonstration
Un acte (…)
EI - Axiome 3.
EV - Proposition 31.
EV - Proposition 33
L’amour intellectuel de Dieu. qui naît de la connaissance du troisième genre, est éternel. Démonstration
La connaissance du troisième genre est éternelle (par la Propos. 31, et (…)
EIII - Définitions des affects - 06.
EV - Proposition 29 ; EV - Proposition 32.
EV - Proposition 32
Cette connaissance du troisième genre produit nécessairement l’amour intellectuel de Dieu ; car elle produit (par la Propos. précéd.) (…)
EIII - Définitions des affects - 25.
EV - Proposition 27 ; EV - Proposition 30.
Tout ce que nous connaissons d’une connaissance du troisième genre nous fait éprouver un sentiment de joie accompagné de l’idée de Dieu comme cause de notre (…)
Ainsi donc, à mesure que chacun de nous possède à un plus haut degré ce troisième genre de connaissance, il a de soi-même et de Dieu une conscience plus pure ; en d’autres termes, il est plus parfait et plus heureux, et c’est ce qui deviendra (…)
EII - Proposition 40 (et EII - Proposition 40 - scolie 2) ; EII - Proposition 46.
EIII - Définition 1.
EV - Proposition 21 ; EV - Proposition 23 ; EV - Proposition 29 ; EV - Proposition 30.
La connaissance du troisième genre dépend, de (…)
EI - Définition 8.
Notre âme, en tant qu’elle connaît son corps et soi-même sous le caractère de l’éternité, possède nécessairement la connaissance de Dieu, et sait qu’elle est en Dieu et est conçue par Dieu.
Démonstration
L’éternité (…)
EII - Proposition 45 ; EII - Proposition 45 - scolie.
Nous concevons les choses comme actuelles de deux manières : ou bien en tant que nous les concevons avec une relation à un temps ou un lieu déterminés, ou bien en tant que nous les (…)
EI - Définition 8.
EII - Proposition 13 ; EII - Proposition 26 ; EII - Proposition 44 - corollaire 2.
EV - Proposition 21 ; EV - Proposition 23.
Tout ce que l’âme conçoit sous le caractère de l’éternité, elle le conçoit non pas parce (…)
EII - Proposition 40 - scolie 2.
EIII - Définitions des affects - 01.
Le désir de connaître les choses d’une connaissance du troisième genre ou l’effort que nous faisons pour cela ne peuvent naître de la connaissance du premier genre, (…)
EII - Proposition 43.
EIII - Définitions des affects - 02 ; EIII - Définitions des affects - 25.
EIV - Proposition 28.
EV - Proposition 24 ; EV - Proposition 25.
De ce troisième genre de connaissance naît pour l’âme le plus parfait (…)
EIII - Définitions des affects - 01.
Plus l’âme est propre à connaître les choses d’une connaissance du troisième genre, plus elle désire les connaître de cette même façon.
Démonstration
La chose est évidente ; car en tant que nous (…)
EII - Proposition 40 - scolie 2.
EIII - Proposition 7.
EIV - Définition 8 ; EIV - Proposition 28.
EV - Proposition 24.
L’effort suprême de l’âme et la suprême vertu, c’est de connaître les choses d’une connaissance du troisième genre. (…)
EI - Proposition 25 - corollaire.
EV - Proposition 23 - scolie
Plus nous comprenons les choses particulières, et plus nous comprenons Dieu. Démonstration
Cela est évident par le Coroll. de la Propos. 25, part. 1.
EV - Proposition 25
Cette idée qui exprime l’essence du corps sous le caractère de l’éternité est, comme nous l’avons dit, un mode déterminé de la pensée qui se rapporte à l’essence de l’âme et qui est nécessairement éternel. Et cependant il est impossible que nous (…)
EII - Proposition 8 - corollaire ; EII - Proposition 13.
EV - Proposition 22.
L’âme humaine ne peut entièrement périr avec le corps ; il reste quelque chose d’elle, quelque chose d’éternel.
Démonstration
Il y a nécessairement en Dieu (…)
EI - Axiome 4 ; EI - Proposition 16 ; EI - Proposition 25.
EII - Proposition 3.
Toutefois, il y a nécessairement en Dieu une idée qui exprime l’essence de tel ou tel corps humain sous le caractère de l’éternité.
Démonstration
Dieu (…)
EII - Proposition 8 - corollaire ; EII - Proposition 17 - scolie ; EII - Proposition 18 - scolie ; EII - Proposition 26.
L’âme ne peut rien imaginer, ni se souvenir d’aucune chose passée, qu’à condition que le corps continue d’exister. (…)
EII - Proposition 45 ; EII - Proporition 47 - scolie.
EIII - Proposition 1 ; EIII - Proposition 3.
EIV - Proposition 5.
EV - Proposition 2 ; EV - Proposition 3 ; EV - Proposition 4 - scolie ; EV - Proposition 7 ; EV - Proposition 9 ; EV - (…)
EIII - Proposition 31 ; EIII - Proposition 35 - scolie ; EIII - Définitions des affects - 23.
EIV - Proposition 28 ; EIV - Proposition 36 ; EIV - Proposition 37.
EV - Proposition 18.
Cet amour de Dieu ne peut être souillé par aucun (…)
EIII - Proposition 19 ; EIII - Proposition 28.
EV - Proposition 17 - corollaire.
EV - Proposition 18 - scolie
Celui qui aime Dieu ne peut faire effort pour que Dieu l’aime à son tour. Démonstration
Si l’homme faisait un tel effort, (…)
EIII - Proposition 59.
EV - Proposition 3.
EV - Proposition 18 - corollaire
On peut objecter cependant qu’en concevant Dieu comme cause de toutes choses, nous le considérons comme cause de la tristesse. Je réponds que la tristesse, en (…)
EV - Proposition 18
L’amour que nous avons pour Dieu ne peut se changer en haine.
EV - Proposition 18 - scolie
EII - Proposition 46 ; EII - Proposition 47.
EIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 59 ; EIII - Définitions des affects - 07.
Personne ne peut haïr Dieu.
Démonstration
L’idée de Dieu, qui est en nous, est adéquate et parfaite (par (…)
EIII - Définitions des affects - 06 ; EIII - Définitions des affects - 07.
EV - Proposition 17.
EV - Proposition 17
Dieu, à parler proprement, n’aime ni ne hait personne. Car Dieu (par la Propos. précéd.) n’éprouve aucune affection de (…)
EI - Proposition 20 - corollaire 2.
EII - Définition 4 ; EII - Proposition 32.
EIII - Définitions des affects - 02 ; EIII - Définitions des affects - 03 ; Ethique III - Définition générale des affects.
Dieu est exempt de toute passion, (…)
EV - Proposition 11 ; EV - Proposition 14 ; EV - Proposition 15.
EV - Proposition 15
Cet amour de Dieu doit occuper l’âme plus que tout le reste. Démonstration
Cet amour en effet est joint à toutes les affections du corps (par la (…)
EIII - Proposition 53 ; EIII - Définitions des affects - 06.
EV - Proposition 14.
Celui qui comprend ses passions et soi-même clairement et distinctement aime Dieu, et il aime d’autant plus qu’il comprend ses passions et soi-même d’une (…)
EI - Proposition 15.
EV - Proposition 4.
EV - Proposition 13
L’âme peut faire que toutes les affections du corps, c’est-à-dire que toutes les images des choses se rapportent à l’idée de Dieu. Démonstration
Il n’est aucune affection (…)
EII - Proposition 18.
EII - Proposition 16 - corollaire 1
A mesure qu’une image est jointe à un plus grand nombre d’autres images, elle se réveille plus souvent dans notre âme. Démonstration
A mesure en effet qu’une image est jointe à (…)
EII - Proposition 18 ; EII - Proposition 40 - scolie 2.
EV - Proposition 11.
Nous unissons plus facilement les images des choses avec les images qui se rapportent aux objets que nous concevons clairement et distinctement qu’avec toute (…)
EV - Proposition 8.
A mesure qu’une image se rapporte à un plus grand nombre de choses, elle revient plus fréquemment à l’esprit : en d’autres termes, elle se réveille plus souvent dans l’âme et l’occupe davantage.
Démonstration
A (…)
EII - Proposition 18.
EIII - Proposition 59.
EIV - Proposition 46 (et EIV - Proposition 46 - scolie) ; EIV - Proposition 52 ; EIV - Proposition 63 - corollaire.
EV - Proposition 6 ; EV - Proposition 7 ; EV - Proposition 8.
Ce pouvoir (…)
EII - Proposition 40 - scolie 2 ; EII - Proporition 47 - scolie.
EIV - Proposition 26 ; EIV - Proposition 27 ; EIV - Proposition 30.
EV - Proposition 1.
Tant que notre âme n’est pas livrée au conflit des passions contraires à notre (…)
EII - Proposition 11.
EIII - Proposition 7 ; EIII - Proposition 48.
EIV - Proposition 26 ; EIV - Proposition 27.
Une affection qui se rapporte à plusieurs causes diverses que l’âme aperçoit en même temps que l’affection elle-même est (…)
EV - Axiome 2.
EV - Proposition 8
Cette proposition résulte également de l’Ax. 2 de cette cinquième partie.
EV - Proposition 9
EIII - Proposition 7.
EIV - Proposition 5.
EV - Proposition 7
Une passion est d’autant plus grande qu’elle est excitée par un plus grand nombre de causes qui concourent ensemble au même but. Démonstration
Un grand nombre de causes (…)
EII - Proposition 17 ; EII - Proposition 38 ; EII - Proposition 40 - scolie 2.
EIV - Proposition 6 ; EIV - Proposition 9.
EV - Axiome 1.
Les passions qui proviennent de la raison ou qui sont excitées par elle sont plus puissantes, si (…)
A mesure que cette connaissance que nous avons de la nécessité des choses s’applique davantage à ces objets particuliers que nous imaginons de la façon la plus distincte et la plus vraie, la puissance de l’âme sur ses passions prend de (…)
EI - Proposition 28 ; EI - Proposition 29.
EIII - Proposition 48.
EV - Proposition 5.
En tant que l’âme conçoit toutes choses comme nécessaires, elle a sur ses passions une plus grande puissance : en d’autres termes, elle est moins (…)
EII - Proposition 35 - scolie.
EIII - Proposition 49.
EIV - Proposition 11.
De toutes les passions qu’un objet nous peut faire éprouver, la plus forte, toutes choses égales d’ailleurs, est celle que nous ressentons pour un objet que (…)
EI - Proposition 36.
EII - Proposition 40.
EIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 31 - corollaire.
EIV - Proposition 37(dem. 2) et EIV - Proposition 37 - scolie 1 ; EIV - Proposition 59 ; EIV - Proposition 61.
EV - Proposition 2. (…)
Ethique III - Définition générale des affects.
EV - Proposition 4.
EV - Proposition 4
Il suit de là qu’il n’y a aucune passion dont nous ne puissions nous former quelque concept clair et distincte. Car une passion, c’est (par la Déf. (…)
EII - Proposition 12 ; EII - Proposition 13 - (Lemme 2) ; EII - Proposition 38.
Il n’y a pas d’affection du corps dont nous ne puissions nous former quelque concept clair et distinct.
Démonstration
Ce qui est commun à toutes choses ne (…)
EII - Proposition 21 (et EII - Proposition 21 - scolie).
EIII - Proposition 3 ; Ethique III - Définition générale des affects.
Une affection passive cesse d’être passive aussitôt que nous nous en formons une idée claire et distincte. (…)
EIII - Définitions des affects - 06 ; EIII - Définitions des affects - 07.
Si nous dégageons une émotion de l’âme, une passion, de la pensée d’une cause extérieure, en associant à cette passion des pensées d’une autre espèce, l’amour ou la (…)
EII - Proposition 6 - corollaire ; EII - Proposition 7 (et EII - Proposition 7 - corollaire) ; EII - Proposition 18.
EIII - Proposition 2.
Les affections corporelles ou images des choses s’ordonnent et s’enchaînent exactement dans le (…)
EIII - Proposition 7.
EV - Axiome 1
La puissance d’un effet se définit par la puissance de sa cause, en tant que l’essence de cet effet s’explique ou se définit par l’essence de sa cause.
Cet axiome est évident par la Propos. 7, part. (…)
EV - Préface
Si deux actions contraires sont excitées dans un même sujet, il faudra nécessairement qu’un changement s’opère dans toutes deux ou dans l’une d’elles jusqu’à ce qu’elles cessent d’être contraires.
EV - Axiome 2
I, art 27 - La définition des passions de l’âme ; I, art. 50 - Qu’il n’y a point d’âme si faible qu’elle ne puisse, étant bien conduite, acquérir un pouvoir absolu sur ses passions.
Je passe enfin à cette partie de l’Éthique qui a pour (…)