6.4 - Toutes les propositions sont d’égale valeur.
6.41 - Le sens du monde doit se trouver en dehors du monde. Dans le monde toutes choses sont comme elles sont et se produisent comme elles se produisent : il n’y a pas en lui de valeur - et s’il y en avait une, elle n’aurait pas de valeur. S’il existe une valeur qui ait de la valeur, il faut qu’elle soit hors de tout événement et de tout être-tel. Car tout événement et être-tel ne sont qu’accidentels. Ce qui les rend non-accidentels ne peut se trouver (...)
De tout ce qu’il est possible de concevoir dans le monde, et même en général hors du monde, il n’est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n’est seulement une VOLONTÉ BONNE. L’intelligence, la finesse, la faculté de juger, et les autres talents de l’esprit, de quelque nom qu’on les désigne, ou bien le courage, la décision, la persévérance dans les desseins, comme qualités du tempérament, sont sans aucun doute à bien des égards choses bonnes et désirables ; mais ces dons de la nature (...)
« Entre la Moquerie (que dans le 1er Coroll. j’ai dit être mauvaise) et le rire, je fais une grande différence. Car le rire , tout comme la plaisanterie, est Joie pure et simple ; et par suite, à condition d’être sans excès, il est bon par soi (par la prop. 41 de cette p.). Il n’y a certainement qu’une torve et triste superstition pour interdire qu’on prenne du plaisir. Car en quoi est-il plus convenable d’éteindre la faim et la soif que de chasser la mélancolie ? Voici ma règle, et à quoi je me sui (...)
« [Un homme] doit commencer tout de bon à s’appliquer à la vraie philosophie, dont la première partie est la métaphysique, qui contient les principes de la connaissance, entre lesquels est l’explication des principaux attributs de Dieu, de l’immatérialité de nos âmes, et de toutes les notions claires et simples qui sont en nous. La seconde est la physique, en laquelle, après avoir trouvé les vrais principes des choses matérielles, on examine en général comment tout l’univers est composé, puis en (...)
Un débat sur l’humanitaire.
3. L’homme : animal vivant, ou singularité immortelle ?
Le cœur de la question est la supposition d’un Sujet humain universel, capable d’ordonner l’éthique aux droits de l’homme et aux actions humanitaires.
Nous avons vu que l’éthique subordonne l’identification de ce sujet à l’universelle reconnaissance du mal qui lui est fait. L’éthique définit donc l’homme comme une victime. On dira : « Mais non ! Vous oubliez le sujet actif celui qui intervient contre la barbarie ! » Soyons (...)
Qu’on n’ait pas choisi de naître peut-il être considéré comme une excuse ?
Qu’est-ce donc que la liberté ? Naître, c’est à la fois naître du monde et naître au monde. Le monde est déjà constitué, mais aussi jamais complètement constitué. Sous le premier rapport, nous sommes sollicités, sous le second nous sommes ouverts à une infinité de possibles. Mais cette analyse est encore abstraite, car nous existons sous les deux rapports à la fois. Il n’y a donc jamais déterminisme et jamais choix absolu, jamais je ne (...)
Peut-il être juste de vouloir la guerre ?
Soixante intellectuels américains, enseignants, pour la plupart, dans les plus prestigieuses universités des États-Unis, signent une Lettre d’Amérique dans laquelle ils expliquent et justifient l’engagement de leur pays dans la guerre qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001.
Il est parfois nécessaire pour une nation de se défendre par les armes. Parce que la guerre est une affaire sérieuse, entraînant le sacrifice de précieuses vies humaines, la (...)
Peut-il être juste de vouloir la guerre ?
Soixante intellectuels et universitaires américains qui signent un texte sur la "guerre juste" quelques semaines après que les États-Unis ont chassé Al-Qaida et les talibans d’Afghanistan, et au moment où des bruits de bottes se font entendre dans le Golfe : voilà plutôt une bonne nouvelle pour l’administration Bush, qui voit, apparemment, sa politique ointe par l’establishment de la pensée. Pourtant, à y regarder de plus près, le texte publié dans Le Monde (...)
Peut-il être juste de vouloir la guerre ?
Conférence du Père Joseph Joblin, sj
La question de la guerre et de la paix est une des plus difficiles de la morale sociale, elle est au centre de l’expérience humaine. Elle nous met au contact d’une incohérence totale ; alors que tous les hommes veulent la paix, sans cesse renaissent les violences et les conflits armés. Qu’il suffise ici de rappeler les illusions qui suivirent le premier conflit mondial ; l’opinion qui avait subi l’intolérable pensait (...)
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Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023