La philosophie : recherche d’un bien véritable
« Quand l’expérience m’eut appris que tous les événements ordinaires de la vie sont vains et futiles, voyant que tout ce qui était pour moi cause ou objet de crainte ne contenait rien de bon ni de mauvais en soi, mais dans la seule mesure ou l’âme en était émue, je me décidai en fin de compte à rechercher s’il n’existait pas un bien véritable et qui pût se communiquer, quelque chose enfin dont la découverte et l’acquisition me procureraient pour l’éternité la (...)
Voir La ligne droite divisée pour un exposé de la distinction entre le visible et l’intelligible.
« Socrate : Maintenant, représente-toi de la façon que voici l’état de notre nature relativement à l’instruction et à l’ignorance. Considère ceci : des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne. Celle-ci possède en guise d’entrée un long passage menant vers le haut, vers la lumière du jour, et en direction duquel toute la caverne se rassemble. Les hommes sont là depuis leur enfance, les jambes (...)
Socrate, le philosophe, interroge Diotime, savante en ce qui concerne le domaine de l’amour, et en beaucoup d’autres choses . Socrate et Diotime (2) : Le désir d’immortalité
Socrate et Diotime (3) : La dialectique du Beau
Voici le discours sur l’Amour que j’entendis un jour de la bouche d’une femme de Mantinée, Diotime, qui était savante en ce domaine comme en beaucoup d’autres. C’est elle qui jadis, avant la peste , fit faire aux Athéniens les sacrifices qui écartèrent pour dix ans le fléau. Et (...)
« [Un homme] doit commencer tout de bon à s’appliquer à la vraie philosophie, dont la première partie est la métaphysique, qui contient les principes de la connaissance, entre lesquels est l’explication des principaux attributs de Dieu, de l’immatérialité de nos âmes, et de toutes les notions claires et simples qui sont en nous. La seconde est la physique, en laquelle, après avoir trouvé les vrais principes des choses matérielles, on examine en général comment tout l’univers est composé, puis en (...)
Les Anglais, les Américains n’ont pas la même manière de recommencer que les Français. Le recommencement français, c’est la table rase, la recherche d’une première certitude comme d’un point d’origine, toujours le point ferme. L’autre manière de recommencer, au contraire, c’est reprendre la ligne interrompue, ajouter un segment à la ligne brisée, la faire passer entre deux rochers, dans un étroit défilé, ou par-dessus le vide, là où elle s’était arrêtée. Ce n’est jamais le début ni la fin qui sont (...)
Peut-il être juste de vouloir la guerre ?
Alfarabi fut le premier à réintroduire dans le monde islamique médiéval la pensée platonico-aristotélicienne. Commentant son œuvre, Muhsin Mahdi rend intelligible le statut de la philosophie, du droit et de la théologie en Islam.
LA CITÉ VERTUEUSE D’ALFARABI La fondation de la philosophie politique en Islam de Muhsin Mahdi, traduit de l’anglais (États-Unis) par François Zabbal, Albin Michel, « Bibliothèque idées », 244 p., 145 F (22,11 euros).
Pour des (...)
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Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023