Nous sommes plus fortement affectés à l’égard d’une chose future que nous imaginons comme prochaine que si nous imaginions son existence comme éloignée du temps présent, et le souvenir d’une chose dont l’existence est récente nous affecte aussi avec plus de force que si nous imaginions qu’elle est disparue depuis longtemps.
En effet, en tant que nous imaginons une chose comme prochaine ou comme récemment disparue, il est de soi évident que l’acte de notre imagination exclut moins l’existence de cette chose que si nous imaginions son existence future comme éloignée ou son existence passée comme récente ; et, en conséquence (par la précéd. Propos.), nous serons affectés plus fortement à son égard. C. Q. F. D.
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Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023