Personne ne s’efforce de conserver son être à cause d’une autre chose que soi-même.

Démonstration

L’effort par lequel chaque chose tend à persévérer dans son être est déterminé par la seule essence de cette même chose (en vertu de la Propos. 7, part. 3), et résulte nécessairement de cette seule essence une fois donnée, et non de l’essence d’une autre chose (par la Propos. 6, part. 3).

Cette proposition résulte évidemment aussi du Coroll. de la Propos. 22. Car si un homme s’efforçait de conserver son être à cause d’une autre chose que soi-même, cette chose serait évidemment le premier fondement de la vertu, ce qui est absurde (par le précéd. Coroll.). Donc personne ne s’efforce, etc. C. Q. F. D.