EI - Proposition 31
Si je parle ici d’entendement en acte, ce n’est pas que j’accorde qu’il y ait aucun entendement en puissance ; mais désirant éviter toute confusion, je n’ai voulu parler que de la chose la plus claire qui se puisse percevoir, je veux dire l’acte même d’entendre, l’intellection. Nous ne pouvons en effet rien entendre qui ne nous donne de l’acte d’entendre, de l’intellection, une connaissance plus parfaite.
EI - Proposition 32
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Première Partie : "De Dieu"
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EI - Proposition 31 - scolie
3 avril 2004, par Spinoza, Baruch -
EI - Proposition 31
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 30
L’entendement en acte, soit fini, soit infini, comme, par exemple, la volonté, le désir, l’amour, etc., se doivent rapporter à la nature naturée, et non à la naturante. Démonstration
Par entendement, en effet, nous ne désignons évidemment pas la pensée absolue, mais seulement un certain mode de penser, lequel mode diffère des autres, tels que le désir, l’amour, etc., et en conséquence doit être conçu par son rapport à la pensée absolue (en vertu de la Déf. 5) ; (…) -
EI - Proposition 30
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 29 - scolie
Un entendement fini ou infini en acte doit comprendre les attributs de Dieu et les affections de Dieu, et rien de plus. Démonstration
Une idée vraie doit s’accorder avec son objet (par l’Axiome 6), c’est-à-dire évidemment que ce qui est contenu objectivement dans l’entendement doit exister dans la nature. Or, dans la nature (par le Coroll. 1 de la Propos. 14) il n’y a qu’une substance, savoir Dieu ; et il n’y a d’autres affections (par la Propos. 15) que (…) -
EI - Proposition 29 - scolie
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 29
Avant d’aller plus loin, je veux expliquer ici ou plutôt faire remarquer ce qu’il faut entendre par Nature naturante et par Nature naturée. Car je suppose qu’on a suffisamment reconnu par ce qui précède, que par nature naturante, on doit entendre ce qui est en soi et est conçu par soi, ou bien les attributs de la substance qui expriment une essence éternelle et infinie, c’est-à-dire (par le Coroll. 1 de la Propos. 14 et le Coroll. 2 de la Propos. 17) Dieu, en tant (…) -
EI - Proposition 29
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchIl n’y a rien de contingent dans la nature des êtres ; toutes choses au contraire sont déterminées par la nécessité de la nature divine à exister et à agir d’une manière donnée.
Démonstration
Tout ce qui est, est en Dieu (par la Propos. 15). Or Dieu ne peut être appelé chose contingente, puisqu’il existe non pas d’une façon contingente., mais nécessairement (par la Propos. 11). De même encore les modes de Dieu ont découlé de la nature divine, non pas d’une façon contingente, mais (…) -
EI - Proposition 28 - scolie
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 28
Comme il est nécessaire que certaines choses aient été produites immédiatement par Dieu, c’est à savoir celles qui découlent nécessairement de sa nature absolue, sans autre intermédiaire que ces premiers attributs, qui ne peuvent être ni être conçus sans Dieu ; il suit de là : premièrement, que Dieu est la cause absolument prochaine des choses qui sont immédiatement produites par lui ; absolument prochaine, dis-je, et non générique, comme on dit ; car les effets de (…) -
EI - Proposition 28
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchTout objet individuel, toute chose, quelle qu’elle soit, qui est finie et a une existence déterminée, ne peut exister ni être déterminée à agir si elle n’est déterminée à l’existence et à l’action par une cause, laquelle est aussi finie et a une existence déterminée, et cette cause elle-même ne peut exister ni être déterminée à agir que par une cause nouvelle, finie comme les autres et déterminée comme elles à l’existence et a l’action ; et ainsi à l’infini.
Démonstration
Tout ce qui est (…) -
EI - Proposition 27
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 26
Une chose, qui est déterminée par Dieu à telle ou telle action, ne peut se rendre elle-même indéterminée. Démonstration
Cette proposition est évidente par l’axiome 3.
EI - Proposition 28 -
EI - Proposition 26
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 25 - corollaire
Toute chose, déterminée à telle ou telle action, y a nécessairement été déterminée par Dieu, et si Dieu ne détermine pas une chose à agir, elle ne peut s’y déterminer elle-même. Démonstration
Ce qui détermine les êtres à telle ou telle action est nécessairement une chose positive (cela est évident de soi-même) ; en conséquence, Dieu, par la nécessité de sa nature, est la cause efficiente de l’existence et de l’essence de cette chose (en vertu des (…) -
EI - Proposition 25 - corollaire
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 25 - scolie
Les choses particulières ne sont rien de plus que les affections des attributs de Dieu, c’est-à-dire les modes par lesquels les attributs de Dieu s’expriment d’une façon déterminée. Cela est évident par la Propos. 15 et la Déf. 5.
EI - Proposition 26