EI - Proposition 19
Cette proposition devient aussi très-clairement évidente à l’aide de la démonstration que j’ai donnée (Propos. 11) de l’existence de Dieu. Il résulte en effet de cette démonstration que l’existence de Dieu, comme son essence, est une vérité éternelle. Ajoutez que j’ai donné ailleurs (Principes de Descartes, I, Propos. 19) une autre preuve de l’éternité de Dieu, qu’il est inutile de répéter ici.
EI - Proposition 20
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Première Partie : "De Dieu"
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EI - Proposition 19 - scolie
2 avril 2004, par Spinoza, Baruch -
EI - Proposition 3
2 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 2
Si deux choses n’ont rien de commun, l’une d’elles ne peut être cause de l’autre. Démonstration
Et en effet, n’ayant rien de commun, elles ne peuvent être conçues l’une par l’autre (en vertu de l’Axiome 5), et par conséquent, l’une ne peut être cause de l’autre (en vertu de l’Axiome 4). C. Q. F. D.
EI - Proposition 4 -
EI - Proposition 19
2 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 18
Dieu est éternel ; en d’autres termes, tous les attributs de Dieu sont éternels. Démonstration
Dieu en effet (par la Déf. 6) est une substance, laquelle (par la Propos. 11) existe nécessairement, c’est-à-dire (par la Propos. 7) à la nature de laquelle il appartient d’exister, ou ce qui est la même chose, dont l’existence découle de la seule définition ; Dieu est donc éternel (par la Déf. 8). De plus, que faut-il entendre par les attributs de Dieu ? ce qui exprime (…) -
EI - Proposition 18
2 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 17 - scolie
Dieu est la cause immanente, et non transitive, de toutes choses. Démonstration
Tout ce qui est, est en Dieu et doit être conçu par son rapport à Dieu (en vertu de la Propos. 15), d’où il suit (par le Coroll. 1 de la Propos. 16) que Dieu est la cause des choses qui sont en lui ; voilà le premier point. De plus, si vous ôtez Dieu, il n’y a aucune substance (par la Propos. 14), c’est-à-dire (par la Déf. 3) aucune chose qui, hors de Dieu, existe en soi ; (…) -
EI - Proposition 17 - scolie
2 avril 2004, par Spinoza, BaruchD’autres pensent que ce qui donne à Dieu le caractère de cause libre, c’est qu’il peut faire, à les en croire, que les choses qui découlent de sa nature, c’est-à-dire qui sont en son pouvoir, n’arrivent pas ou bien ne soient pas produites par lui ; mais cela revient à dire que Dieu peut faire que de la nature du triangle il ne résulte pas que ses trois angles égalent deux droits, ou que d’une cause donnée il ne s’ensuive aucun effet, ce qui est absurde. Bien plus, je ferai voir tout à (…)
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EI - Proposition 17 - corollaire 2
2 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 17 - corollaire 1
En second lieu, que Dieu seul est une cause libre ; Dieu seul en effet existe par la seule nécessité de sa nature (en vertu de la Propos. 11 et le Coroll. 1 de la Propos. 14), et agit par cette seule nécessité (en vertu de la Propos. Précéd.). Seul par conséquent, il est une cause libre.
EI - Proposition 17 - scolie -
EI - Proposition 17 - corollaire 1
2 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 17
Il suit de là, premièrement, qu’il n’y a en Dieu, ou hors de Dieu, aucune autre cause qui l’excite à agir que la perfection de sa propre nature.
EI - Proposition 17 - corollaire 2 -
EI - Proposition 17
2 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 16 - corollaire 3
Dieu agit par les seules lois de la nature et sans être contraint par personne. Démonstration
C’est de la seule nécessité de la nature divine, ou, en d’autres termes, des seules lois de cette même nature, que résultent une infinité absolue des choses, comme nous l’avons montré dans la Propos. 16 ; et il a été établi en outre, dans la Propos. 15, que rien n’existe et ne peut être conçu sans Dieu, mais que tout est en Dieu ; par conséquent, il ne (…) -
EI - Proposition 16 - corollaire 3
2 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 16 - corollaire 2
Et, en troisième lieu, que Dieu est absolument cause première.
EI - Proposition 17 -
EI - Proposition 16 - corollaire 2
2 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 16 - corollaire 1
Il en résulte, en second lieu, que Dieu est cause par soi, et non par accident.
EI - Proposition 16 - corollaire 3