EII - Proposition 17 (et EII - Proposition 17 - corollaire).
EIII - Proposition 12 ; EIII - Proposition 13 ; EIII - Proposition 23.
EIII - Proposition 25
Nous nous efforçons d’affirmer de l’objet que nous avons en haine tout ce que nous imaginons lui devoir causer de la tristesse, et d’en nier tout ce que nous imaginons lui devoir causer de la joie. Démonstration
Cette Proposition suit de la Proposition 23, comme la précédente suit de la Proposition 21.
EIII - Proposition 26 (…)
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Troisième Partie : "De l’origine et de la nature des affects"
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EIII - Proposition 26
11 mai 2004, par Spinoza, Baruch -
EIII - Proposition 25
11 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 (et EII - Proposition 17 - corollaire).
EIII - Proposition 12 ; EIII - Proposition 13 ; EIII - Proposition 21.
EIII - Proposition 24 - scolie
Tout ce que nous nous représentons comme causant de la joie à nous-mêmes ou à ce que nous aimons, nous nous efforçons de l’affirmer, et nous-mêmes et de ce que nous aimons ; et nous nous efforçons, au contraire, d’en nier tout ce que nous nous représentons comme causant de la tristesse à ce que nous aimons ou à (…) -
EIII - Proposition 24 - scolie
11 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 24
Cette sorte de passions et celles qui ressemblent à la haine se rapportant à l’envie, qui, par conséquent, n’est autre chose que la haine elle-même, en tant qu’elle dispose l’homme à se réjouir du malheur d’autrui et à s’attrister de son bonheur.
EIII - Proposition 25 -
EIII - Proposition 24
11 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 21 ; EIII - Proposition 22.
EIII - Proposition 23 - scolie
Si nous nous représentons une personne comme causant de la joie à un objet que nous haïssons nous haïrons aussi cette personne. Si, au contraire, nous nous la représentons comme causant de la tristesse à l’objet odieux, nous aurons pour elle de l’amour. Démonstration
Cette proposition se démontre de la même manière que la Propos. 22, à laquelle nous renvoyons.
EIII - (…) -
EIII - Proposition 23 - scolie
11 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 27.
EIII - Proposition 23
Cette joie ne peut jamais être solide et pure de tout trouble intérieur ; car (comme je le ferai voir bientôt dans la Propos. 27) notre âme, en tant qu’elle se représente un être qui lui est semblable plongé dans la tristesse, en doit être contristée ; et le contraire arrive, si elle se représente cet être dans la joie. Mais nous ne faisons ici attention qu’à la haine qu’un objet inspire.
EIII - Proposition 24 -
EIII - Proposition 23
11 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 13 ; EIII - Proposition 20.
EIII - Proposition 22 - scolie
Celui qui se représente l’objet qu’il hait dans la tristesse en sera réjoui ; dans la joie, il en sera contristé ; et chacune de ces affections sera en lui plus ou moins forte, suivant que l’affection contraire le sera plus ou moins dans l’objet odieux. Démonstration
L’objet odieux, en tant qu’il est dans la tristesse, tend à la destruction de son être, et y tend (…) -
EIII - Proposition 22
10 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 21.
EIII - Proposition 21
Si nous nous représentons une personne comme causant de la joie à l’objet aimé, nous éprouverons pour elle de l’amour ; si nous nous la figurons, au contraire, comme causant de la tristesse à l’objet aimé, nous éprouverons pour elle de la haine. Démonstration
Celui cause de la joie ou de la tristesse à ce que nous aimons nous cause à nous-mêmes ces mêmes passions chaque fois que nous nous représentons (…) -
EIII - Proposition 22 - scolie
10 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 21.
EIII - Proposition 22
La Proposition 21 nous explique en quoi consiste la commisération, que nous pouvons définir la tristesse née de la misère d’autrui. De quel nom faut-il appeler la joie née du bonheur d’autrui ? c’est ce que j’ignore. Quant à l’amour que nous sentons pour qui fait du bien à autrui nous l’appellerons penchant favorable, et indignation la haine que nous sentons pour qui fait du mal à autrui.
Il est bon de remarquer que nous éprouvons de la (…) -
EIII - Proposition 21
8 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 19.
Celui qui se représente l’objet aimé comme saisi de tristesse ou de joie éprouve ces mêmes affections ; et chacune d’elles sera plus ou moins grande dans celui qui aime suivant qu’elle est plus ou moins grande dans l’objet aimé.
Démonstration
Les images des choses qui impliquent l’existence de l’objet aimé favorisent (comme nous l’avons démontré dans la Propos. 19) l’effort que fait l’âme pour se représenter cet objet aimé. (…) -
EIII - Proposition 20
6 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 13 (et EIII - Proposition 13 - scolie).
EIII - Proposition 19
Celui qui se représente la destruction de ce qu’il hait sera saisi de joie. Démonstration
L’âme (par la Propos. 13) s’efforce d’imaginer tout ce qui exclut l’existence des choses capables de diminuer ou d’empêcher la puissance d’action du corps ; en d’autres termes (par le Scol. de la même Propos.), elle s’efforce d’imaginer tout ce qui exclut l’existence des choses (…)