EII - Proposition 17.
EIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 12 ; EIII - Proposition 13 - scolie.
EIII - Proposition 18 - scolie 2
Celui qui se représente la destruction de ce qu’il aime est saisi de tristesse ; s’il s’en représente la conservation, il éprouve de la joie. Démonstration
L’âme s’efforce, autant qu’il est en elle, d’imaginer ce qui augmente ou favorise la puissance d’agir du corps (par la Propos. 12), en d’autres termes (par le Scol de la Propos. 13), (…)
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Troisième Partie : "De l’origine et de la nature des affects"
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EIII - Proposition 19
6 mai 2004, par Spinoza, Baruch -
EIII - Proposition 18 - scolie 2
6 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 18 - scolie 1
Ce qui précède nous fait comprendre ce que c’est qu’espérance, crainte, sécurité, désespoir, contentement et remords. L’espérance n’est autre chose qu’une joie mal assurée, née de l’image d’une chose future ou passée dont l’arrivée est pour nous incertaine ; la crainte, une tristesse mal assurée, née aussi de l’image d’une chose douteuse. Maintenant, retranchez le doute de ces affections, l’espérance et la crainte deviennent la sécurité et le (…) -
EIII - Proposition 18 - scolie 1
6 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 ; EII - Proposition 44 - corollaire 1 - scolie.
J’appelle ici une chose, passée ou future, en tant que nous en avons été affectés ou que nous le serons. Par exemple, en tant que nous avons vu ou que nous verrons cette chose, elle a réparé nos forces ou elle les réparera, elle nous a blessés ou nous blessera, etc. En effet, en tant que nous l’imaginons de la sorte nous affirmons son existence ; en d’autres termes, le corps n’est affecté d’aucune passion qui exclue (…) -
EIII - Proposition 18
6 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 16 - corollaire 2 ; EII - Proposition 17 (et EII - Proposition 17 - corollaire) ; EII - Proposition 44 - corollaire 1 - scolie.
EIII - Proposition 17 - scolie
L’homme peut être affecté d’une impression de joie et de tristesse par l’image d’une chose passée ou future, comme par celle d’une chose présente. Démonstration
Tant que l’homme est affecté par l’image d’une certaine chose, il la voit comme présente, alors même qu’elle n’existerait pas (par la Propos. 17, (…) -
EIII - Proposition 17 - scolie
6 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 13 - (Lemme 3 - Axiome 1) ; EII - Proposition 13 - (Postulat 1) ; EII - Proposition 44 - corollaire 1 - scolie.
Cet état de l’âme, né de deux passions contraires, c’est ce qu’on nomme fluctuation ; elle est à la passion ce que le doute est à l’imagination (voyez le Scol. de la Propos. 44, partie 2), et de la fluctuation au doute il n’y a de différence que du plus au moins. Mais il faut remarquer ici que dans la proposition précédente j’ai déduit ces fluctuations de (…) -
EIII - Proposition 17
6 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 16.
EIII - Proposition 16
Quand une chose nous affecte habituellement d’une impression de tristesse, si nous venons à imaginer qu’elle a quelque ressemblance avec un objet qui nous affecte habituellement d’une impression de joie de même force, nous aurons de la haine pour cette chose et en même temps de l’amour. Démonstration
Cette chose est en effet par elle-même une cause de tristesse (d’après l’hypothèse), et (en vertu du (…) -
EIII - Proposition 16
6 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 14 ; EIII - Proposition 15 (et EIII - Proposition 15 - corollaire).
EIII - Proposition 15 - scolie
Par cela seul que nous imaginons qu’une certaine chose est semblable par quelque endroit à un objet qui d’ordinaire nous affecte de joie ou de tristesse, bien que le point de ressemblance ne soit pas la cause efficiente de ces passions, nous aimons pourtant cette chose ou nous la haïssons. Démonstration
Ce qu’il y a de semblable entre la chose et l’objet dont il (…) -
EIII - Proposition 15 - scolie
6 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 15 - corollaire
Nous comprenons par ce qui précède comment il peut arriver que nous aimions ou que nous haïssions certains objets sans aucune cause qui nous soit connue, mais seulement par l’effet de la sympathie, comme on dit, ou de l’antipathie. A ce même ordre de faits il faut rapporter la joie ou la tristesse dont nous sommes affectés à l’occasion de certains objets, parce qu’ils ont quelque ressemblance avec ceux qui d’habitude nous affectent de ces mêmes (…) -
EIII - Proposition 15 - corollaire
6 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 12 ; EIII - Proposition 13 - corollaire et EIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 14.
EIII - Proposition 15
Par cela seul qu’au moment où notre âme était affectée de joie ou de tristesse nous avons vu un certain objet, qui n’est point du reste la cause efficiente de ces passions, nous pouvons aimer cet objet ou le prendre en haine. Démonstration
Cela suffit en effet (par la Propos. 14) pour que notre âme, venant (…) -
EIII - Proposition 15
6 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Postulat 1 ; EIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 14.
EIII - Proposition 14
Une chose quelconque peut causer dans l’âme, par accident, la joie, la tristesse ou le désir. Démonstration
Supposons que l’âme soit affectée à la fois de deux passions, l’une qui n’augmente ni ne diminue sa puissance d’agir, l’autre qui l’augmente ou bien qui la diminue (voyez le Post. 1). Il suit évidemment de la précédente proposition qu’aussitôt que l’âme viendra dans la suite à (…)