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Deuxième Partie : "De la Nature et de l’Origine de l’Âme"
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EI - Proposition 16.
Je passe maintenant à l’explication de cet ordre de choses qui ont dû résulter nécessairement de l’essence de Dieu, l’être éternel et infini. Il n’est pas question de les expliquer toutes ; car il a été démontré (dans la Propos. 16 de la première partie), qu’il doit y en avoir une infinité, modifiées elles-mêmes à l’infini, mais celles-là seulement qui peuvent nous mener, comme par la main à la connaissance de l’âme humaine et de son souverain bonheur.
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EII - Proposition 1 - scolie
6 avril 2004, par Spinoza, Baruch
EII - Proposition 1
Cette proposition est également évidente par cela seul qu’un être pensant peut être conçu comme infini. Nous concevons en effet qu’un être pensant, plus il pense de choses, plus il contient de réalité ou de perfection ; par conséquent, un être qui pense une infinité de choses infiniment modifiées est infini par la vertu pensante qui est en lui. Puis donc qu’à ne considérer que la seule pensée, nous concevons un être comme infini, il faut nécessairement (par les (…)
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EII - Proposition 1
6 avril 2004, par Spinoza, Baruch
EII - Axiome 5
La pensée est un attribut de Dieu ; en d’autres termes, Dieu est chose pensante. Démonstration
Les pensées particulières, je veux dire telle ou telle pensée, sont autant de modes qui expriment la nature de Dieu d’une certaine façon déterminée (par le Coroll. de la Propos. 25, part. l). Il faut donc que cet attribut dont toutes les pensées particulières enveloppent le concept, et par lequel toutes sont conçues, convienne nécessairement à Dieu (par la Déf. 5. Part. 1). (…)
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EII - Axiome 5
6 avril 2004, par Spinoza, Baruch
EII - Axiome 4
Nous ne sentons ni ne percevons d’autres choses singulières que des corps et des modes de la pensée.
Voyez les postulats qui suivent la proposition 13.
EII - Proposition 1
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EII - Axiome 4
6 avril 2004, par Spinoza, Baruch
EII - Axiome 3
Nous sentons un certain corps affecté de plusieurs manières.
EII - Axiome 5
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EII - Axiome 3
6 avril 2004, par Spinoza, Baruch
EII - Axiome 2
Les modes de la pensée, tels que l’amour, le désir et les autres passions de l’âme, par quelque nom qu’on les distingue, ne peuvent exister sans qu’il y ait dans l’individu où on les rencontre, l’idée d’une chose aimée, désirée, etc. Mais une idée peut exister sans aucun autre mode de la pensée.
EII - Axiome 4
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EII - Axiome 1
6 avril 2004, par Spinoza, Baruch
EII - Définition 7
L’essence de l’homme n’enveloppe pas l’existence nécessaire, en d’autres termes, dans l’ordre de la nature, il peut arriver que tel ou tel homme existe, comme il peut arriver qu’il n’existe pas.
EII - Axiome 2
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EII - Définition 7
6 avril 2004, par Spinoza, Baruch
EII - Définition 6
Par choses singulières, j’entends les choses qui sont finies et ont une existence déterminée. Que si plusieurs individus concourent à une certaine action de telle façon qu’ils soient tous ensemble la cause d’un même effet, je les considère, sous ce point de vue, comme une seule chose singulière.
EII - Axiome 1
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EII - Définition 6
6 avril 2004, par Spinoza, Baruch
EII - Définition 5
Réalité et perfection, c’est pour moi la même chose.
EII - Définition 7
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EII - Définition 5
6 avril 2004, par Spinoza, Baruch
EII - Définition 4
La durée est la continuation indéfinie de l’existence. Explication
Je dis indéfinie, parce qu’elle ne peut jamais être déterminée par la nature même de la chose existante, ni par sa cause efficiente, laquelle pose nécessairement l’existence de la chose, et ne la détruit pas.
EII - Définition 6
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EII - Définition 4
6 avril 2004, par Spinoza, Baruch
EII - Définition 3
Par idée adéquate j’entends une idée qui, considérée en soi et sans regard à son objet, a toutes les propriétés, toutes les dénominations intrinsèques d’une idée vraie. Explication
Je dis intrinsèques, afin de mettre à part la propriété ou dénomination extrinsèque d’une idée, savoir, sa convenance avec son objet.
EII - Définition 5