EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 9 ; EII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 12 ; EII - Proposition 13 (et EII - Proposition 13 - (Postulat 4)) ; EII - Proposition 16 ; EII - Proposition 17.
L’âme humaine ne connaît pas le corps humain lui-même, et ne sait qu’il existe que par les idées des affections qu’il éprouve.
Démonstration
En effet, l’âme humaine, c’est l’idée même ou la connaissance du corps humain (par la Propos. 12), laquelle est en Dieu (par la (…)
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Deuxième Partie : "De la Nature et de l’Origine de l’Âme"
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Je passe maintenant à l’explication de cet ordre de choses qui ont dû résulter nécessairement de l’essence de Dieu, l’être éternel et infini. Il n’est pas question de les expliquer toutes ; car il a été démontré (dans la Propos. 16 de la première partie), qu’il doit y en avoir une infinité, modifiées elles-mêmes à l’infini, mais celles-là seulement qui peuvent nous mener, comme par la main à la connaissance de l’âme humaine et de son souverain bonheur.
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EII - Proposition 19
18 avril 2004, par Spinoza, Baruch -
EII - Proposition 18 - scolie
17 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 16.
Ceci nous fait comprendre clairement en quoi consiste la mémoire. Elle n’est autre chose, en effet, qu’un certain enchaînement d’idées qui expriment la nature des choses qui existent hors du corps humain, lequel enchaînement se produit dans l’âme suivant l’ordre et l’enchaînement des affections du corps humain. Je dis, premièrement, que la mémoire est l’enchaînement de cette sorte d’idées seulement qui enveloppent la nature des choses qui existent hors du corps (…) -
EII - Proposition 18
17 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 - corollaire.
EII - Proposition 17 - scolie
Si le corps humain a été affecté une fois par deux ou plusieurs corps, dès que l’âme viendra ensuite à imaginer un de ces corps, aussitôt elle se souviendra également des autres. Démonstration
Ce qui fait que l’âme imagine un certain corps, c’est (par le Corollaire précéd.) que le corps humain est affecté et disposé par les traces d’un même corps extérieur comme il l’était quand quelques-unes de ses parties étaient (…) -
EII - Proposition 17 - scolie
17 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Définition 7.
EII - Proposition 13 - corollaire ; EII - Proposition 16 - corollaire 2 ; EII - Proposition 17 - corollaire.
Nous venons de voir comment il se peut faire que nous apercevions comme présentes, ainsi qu’il arrive souvent, des choses qui n’existent pas. Peut-être y a-t-il d’autres causes de ce phénomène ; mais il me suffit ici d’en avoir indiqué une par laquelle j’explique la chose aussi bien que je le ferais par la cause véritable. Je ne crois pas, du reste, (…) -
EII - Proposition 17 - corollaire
17 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 12 ; EII - Proposition 13 - (Lemme 3 - Axiome 2) ; EII - Proposition 13 - (Postulat 5) ; EII - Proposition 17.
L’âme pourra apercevoir comme présents les corps extérieurs, quoiqu’ils n’existent pas ou ne soient pas présents, quand une fois le corps humain en aura été affecté.
Démonstration
Pendant que les corps extérieurs agissent sur les parties fluides du corps humain, de telle façon que celles-ci viennent à frapper souvent les parties les plus molles, il arrive (…) -
EII - Proposition 17
17 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 12 ; EII - Proposition 16 (et EII - Proposition 16 - corollaire 1).
EII - Proposition 16 - corollaire 2
Si le corps humain est affecté d’une modification qui exprime la nature d’un corps étranger, l’âme humaine apercevra ce corps étranger comme existant en acte ou comme lui étant présent, jusqu’à ce que le corps humain reçoive une modification nouvelle qui exclue l’existence ou la présence de ce même corps étranger. Démonstration
Cela est évident, car tant que (…) -
EII - Proposition 16 - corollaire 2
15 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Appendice.
EII - Proposition 16 - corollaire 1
En second lieu, que les idées que nous avons des corps extérieurs marquent bien plus la constitution de notre corps que la nature des corps extérieurs : ce qui a d’ailleurs été expliqué par beaucoup d’exemples dans l’appendice de la première partie.
EII - Proposition 17 -
EII - Proposition 16 - corollaire 1
15 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 16
Il suit de là premièrement que l’âme humaine doit percevoir en même temps que la nature de son corps celle de plusieurs autres corps.
EII - Proposition 16 - corollaire 2 -
EII - Proposition 16
15 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Axiome 4.
EII - Proposition 13 - (Lemme 3 - Axiome 1).
EII - Proposition 15
L’idée de chacune des modifications dont le corps humain est affecté par les corps extérieurs doit exprimer la nature du corps humain et à la fois celle du corps extérieur. Démonstration
Car toutes les modifications dont un corps quelconque est affecté résultent de la nature du corps qui reçoit l’affection, et tout ensemble de la nature du corps qui la produit (par l’Axiome 1, après le Corollaire (…) -
EII - Proposition 15
15 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 7 ; EII - Proposition 8 - corollaire ; EII - Proposition 13 (et EII - Proposition 13 - (Postulat 1)).
EII - Proposition 14
L’idée qui constitue l’être formel de l’âme humaine n’est pas simple, mais composée de plusieurs idées. Démonstration
L’idée qui constitue l’être formel de l’âme humaine, c’est l’idée du corps (par la Prop. 13), lequel est composé (par le Post. l) de plusieurs individus fort composés eux-mêmes. Or, l’idée de chacun des individus dont le (…)

