EI - Proposition 15.
EII - Proposition 32.
EII - Proposition 32
Ce n’est rien de positif qui fait la fausseté des idées. Démonstration
Si vous niez cela, essayez de concevoir un mode positif de la pensée qui constitue la forme de l’erreur et de la fausseté. Un tel mode ne se peut trouver en Dieu (par la Propos. précédente), et il ne peut non plus exister ni se concevoir hors de Dieu (par la Propos. 15, partie 1). Par conséquent, ce ne peut rien être de positif qui fait la (…)
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Deuxième Partie : "De la Nature et de l’Origine de l’Âme"
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Je passe maintenant à l’explication de cet ordre de choses qui ont dû résulter nécessairement de l’essence de Dieu, l’être éternel et infini. Il n’est pas question de les expliquer toutes ; car il a été démontré (dans la Propos. 16 de la première partie), qu’il doit y en avoir une infinité, modifiées elles-mêmes à l’infini, mais celles-là seulement qui peuvent nous mener, comme par la main à la connaissance de l’âme humaine et de son souverain bonheur.
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EII - Proposition 33
21 avril 2004, par Spinoza, Baruch -
EII - Proposition 32
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Axiome 6.
EII - Proposition 7 - corollaire.
EII - Proposition 31 - corollaire
Toutes les idées, en tant qu’elles se rapportent à Dieu, sont vraies. Démonstration
Car toutes les idées qui sont en Dieu conviennent parfaitement avec leurs objets (par le Corollaire de la Propos. 7) et par conséquent elles sont vraies (par l’Axiome 6). C. Q. F. D.
EII - Proposition 33 -
EII - Proposition 31 - corollaire
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 29 ; EI - Proposition 33 - scolie 1.
EII - Proposition 31.
EII - Proposition 31
Il suit de là que toutes les choses particulières sont contingentes et corruptibles ; car nous ne pouvons avoir (par la Propos. précédente) qu’une connaissance fort inadéquate de leur durée, et ce n’est pas autre chose que cela même qu’il faut entendre par la contingence et la corruptibilité des choses (voir le Scol. 1 de la Propos. 33, partie 1) ; car, hors de là, il n’est rien de (…) -
EII - Proposition 28
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 13 - (Postulat 3) ; EII - Proposition 16 ; EII - Proposition 24 ; EII - Proposition 25.
EII - Proposition 27
Les idées et les affections du corps humain, en tant qu’elles se rapportent seulement à l’âme humaine, ne sont point claires et distinctes, mais confuses. Démonstration
En effet, les idées des affections du corps humain enveloppent la nature des corps extérieurs ainsi que celle du corps humain lui-même (par la Propos. 16) ; et non seulement du corps (…) -
EII - Proposition 30
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 21 ; EI - Proposition 28.
EII - Axiome 1 ; EII - Proposition 9 - corollaire ; EII - Proposition 11 - corollaire.
Nous n’avons de la durée de notre corps qu’une connaissance fort inadéquate.
Démonstration
La durée de notre corps ne dépend pas de son essence (par l’Axiome 1), ni de la nature absolue de Dieu (par la Propos. 21, partie 1).Mais (par la Propos.28, partie 1) notre corps est déterminé à exister et à agir d’une certaine façon par des causes qui sont (…) -
EII - Proposition 31
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 28.
EII - Proposition 30
Nous ne pouvons avoir qu’une connaissance fort inadéquate de la durée des choses particulières qui sont hors de nous. Démonstration
Toute chose particulière en effet, comme le corps humain, doit être déterminée à exister et à agir d’une certaine façon par une autre chose particulière, et celle-ci par une autre et ainsi à l’infini (par la Propos. 28, partie 1) ; or, comme nous avons démontré dans la proposition précédente, par cette (…) -
EII - Proposition 29 - scolie
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 29 - corollaire
Je dis expressément que l’âme humaine n’a point une connaissance adéquate d’elle-même, ni de son corps, ni des corps extérieurs, mais seulement une connaissance confuse, toutes les fois qu’elle perçoit les choses dans l’ordre commun de la nature ; par où j’entends, toutes les fois qu’elle est déterminée extérieurement par le cours fortuit des choses à apercevoir ceci ou cela, et non pas toutes les fois qu’elle est déterminée intérieurement, (…) -
EII - Proposition 29 - corollaire
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 19 ; EII - Proposition 23 ; EII - Proposition 25 ; EII - Proposition 26 ; EII - Proposition 27 ; EII - Proposition 28 (et EII - Proposition 28 - scolie) ; EII - Proposition 29.
EII - Proposition 29
Il suit de là que l’âme humaine, toutes les fois qu’elle perçoit les choses dans l’ordre commun de la nature, n’a point d’elle-même, ni de son corps, ni des corps extérieurs, une connaissance adéquate, mais seulement une connaissance confuse et mutilée. L’âme, en effet, (…) -
EII - Proposition 29
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Axiome 6.
EII - Proposition 13 ; EII - Proposition 27.
EII - Proposition 28 - scolie
Aucune idée de l’idée d’une affection quelconque du corps humain n’enveloppe une connaissance adéquate de l’âme humaine. Démonstration
En effet, l’idée d’une affection du corps humain n’enveloppe point (par la Propos. 27) une connaissance adéquate de l’âme humaine ; en d’autres termes, elle n’en exprime pas la nature d’une façon adéquate ; ou enfin, elle ne s’accorde pas d’une façon (…) -
EII - Proposition 28 - scolie
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 28
On démontre de la même manière que l’idée qui constitue la nature de l’âme humaine, si on la considère en elle seule, n’est pas claire et distincte ; de même que l’idée de l’âme humaine, les idées des idées des affections du corps humain, en tant qu’on les rapporte seulement à l’âme, ne sont pas non plus claires et distinctes, ce que chacun peut voir aisément.
EII - Proposition 29

