Nous ne pouvons avoir qu’une connaissance fort inadéquate de la durée des choses particulières qui sont hors de nous.
Toute chose particulière en effet, comme le corps humain, doit être déterminée à exister et à agir d’une certaine façon par une autre chose particulière, et celle-ci par une autre et ainsi à l’infini (par la Propos. 28, partie 1) ; or, comme nous avons démontré dans la proposition précédente, par cette propriété commune ; toutes les choses particulières, que nous n’avons de la durée de notre corps qu’une connaissance fort inadéquate, il faut arriver à la même conclusion pour la durée de toute autre chose particulière, savoir, que nous ne pouvons avoir qu’une connaissance fort inadéquate de leur durée.
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