EI - Axiome 6 ; EI - Proposition 16.
EII - Proposition 37 ; EII - Proposition 38 ; EII - Proposition 41 ; EII - Proposition 44.
EII - Proposition 44 - corollaire 1 - scolie
Il est de la nature de la raison de percevoir les choses sous la forme de l’éternité. Démonstration
En effet, il est de la nature de la raison de percevoir les choses comme nécessaires et non comme contingentes (par la Propos. précédente). Or, cette nécessité des choses, la raison la perçoit selon le vrai (…)
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Deuxième Partie : "De la Nature et de l’Origine de l’Âme"
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Je passe maintenant à l’explication de cet ordre de choses qui ont dû résulter nécessairement de l’essence de Dieu, l’être éternel et infini. Il n’est pas question de les expliquer toutes ; car il a été démontré (dans la Propos. 16 de la première partie), qu’il doit y en avoir une infinité, modifiées elles-mêmes à l’infini, mais celles-là seulement qui peuvent nous mener, comme par la main à la connaissance de l’âme humaine et de son souverain bonheur.
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EII - Proposition 44 - corollaire 2
27 avril 2004, par Spinoza, Baruch -
EII - Proposition 44 - corollaire 1 - scolie
27 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 (et EII - Proposition 17 - corollaire) ; EII - Proposition 18.
Comment en est-il ainsi ? C’est ce que je vais expliquer en peu de mots. Nous avons vu plus haut (Propos. 17, et son Corollaire) que l’âme imagine toujours les choses comme lui étant présentes, quoiqu’elles n’existent pas, à moins que certaines causes ne viennent à agir, qui excluent leur existence présente. Nous avons montré ; ensuite (Propos. 18) que si le corps humain a été une fois affecté (…) -
EII - Proposition 44 - corollaire 1
27 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 44
Il suit de là que c’est la seule imagination qui nous fait percevoir les choses comme contingentes, au regard du passé comme au regard de l’avenir.
EII - Proposition 44 - corollaire 1 - scolie -
EII - Proposition 44
27 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Axiome 6 ; EI - Proposition 29.
EII - Proposition 41.
EII - Proposition 43 - scolie
Il n’est point de la nature de la raison de percevoir les choses comme contingentes, mais bien comme nécessaires. Démonstration
Il est de la nature de la raison de percevoir les choses selon leur vraie nature (par la Propos. 41), c’est-à-dire (par l’Axiome 6, partie 1) telles qu’elles sont, par conséquent (en vertu de la Propos. 29, partie 1) comme nécessaires, et non point comme (…) -
EII - Proposition 43 - scolie
27 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 19 ; EII - Proposition 21 - scolie ; EII - Proposition 35 (et EII - Proposition 35 - scolie).
J’ai expliqué (dans le Scol. de la Propos.) en quoi consiste l’idée d’une idée. Mais il faut remarquer que la précédente proposition est, de soi, assez évidente. Il n’est personne, en effet, qui, ayant une idée vraie, ignore qu’une idée vraie enveloppe la certitude ; car qu’est-ce qu’avoir une idée vraie ? c’est connaître parfaitement, ou (…) -
EII - Proposition 43
27 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 20 ; EII - Proposition 34.
Celui qui a une idée vraie sait, en même temps, qu’il a cette idée et ne peut douter de la vérité de la chose qu’elle représente.
Démonstration
Une idée vraie dans l’âme humaine, c’est une idée qui est en Dieu d’une manière adéquate en tant que sa nature est exprimée par la nature humaine (par le Corollaire de la Propos. 11). Supposons donc en Dieu, en tant qu’il est exprimé par la nature de l’âme (…) -
EII - Proposition 42
27 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 40 - scolie 2.
EII - Proposition 41
C’est la connaissance du second et du troisième genre et non celle du premier genre qui nous apprennent à distinguer le vrai du faux. Démonstration
Cette proposition est évidente d’elle-même. Quiconque, en effet, sait distinguer le vrai d’avec le faux doit avoir du vrai et du faux une idée adéquate ; par conséquent (en vertu du Scol. 2 de la Propos. 40), connaître le vrai et le faux d’une connaissance du second ou du troisième (…) -
EII - Proposition 41
27 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 34 ; EII - Proposition 35.
EII - Proposition 40 - scolie 2
La connaissance du premier genre est l’unique cause de la fausseté des idées ; celle du second et du troisième genre est nécessairement vraie. Démonstration
A la connaissance du premier genre se rapportent, comme nous l’avons dit dans le précédent Scholie, toutes les idées inadéquates et confuses ; elle est donc (par la Propos. 35) l’unique cause de la fausseté des idées. Au contraire, les idées (…) -
EII - Proposition 40 - scolie 2
26 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 18 - scolie ; EII - Proposition 29 - corollaire ; EII - Proposition 38 - corollaire ; EII - Proposition 39 (et EII - Proposition 39 - corollaire) ; EII - Proposition 40.
Euclide, Livre VII, prop. 19.
Il résulte clairement de tout ce qui précède que nous tirons un grand nombre de perceptions et toutes nos notions universelles : 1° des choses particulières que les sens représentent à l’intelligence d’une manière confuse, tronquée et sans aucun ordre (voir le (…) -
EII - Proposition 39
26 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 7 - corollaire ; EII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 13 ; EII - Proposition 16.
Ce qui est commun au corps humain et à quelques corps extérieurs par lesquels le corps humain est ordinairement modifié, et ce qui est également dans chacune de leurs parties et dans leur ensemble, l’âme humaine en a une idée adéquate.
Démonstration
Soit A ce qui est propre et commun aux corps humain et à quelques corps extérieurs, et de plus ce qui se trouve (…)

