EII - Proposition 13 - (Postulat 4).
EIII - Proposition 4 ; EIII - Proposition 7.
EIV - Définition 8.
Par ce petit nombre de propositions qu’on vient de lire, j’ai expliqué les causes de l’impuissance et de l’inconstance humaines, et je crois avoir fait comprendre pourquoi les hommes n’observent pas les préceptes de la raison. Il me reste à montrer la nature de ces préceptes, et à exposer quelles sont les passions qui sont conformes aux règles de la raison, et celles qui leur sont (…)
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Quatrième Partie : "De la servitude humaine, ou de la force des affects"
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EIV - Proposition 18 - scolie
9 juin 2004, par Spinoza, Baruch -
EIV - Proposition 18
9 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 7 ; EIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Définitions des affects - 01.
EIV - Proposition 17 - scolie
Le désir qui provient de la joie est plus fort, toutes choses égales d’ailleurs, que le désir qui provient de la tristesse. DÉMONSTRATION
Le désir est l’essence même de l’homme (par la Déf. 1 des pass.), c’est-à-dire (en vertu de la Propos. 7, part. 3) l’effort par lequel l’homme tend à persévérer dans son être. C’est pourquoi le désir qui provient de la joie (…) -
EIV - Proposition 16
9 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 9 - corollaire ; EIV - Proposition 15.
EIV - Proposition 15
Le désir qui provient de la connaissance du bien et du mal, en tant que cette connaissance regarde l’avenir, peut facilement être étouffé ou empêché par le désir des choses présentes qui ont pour nous de la douceur. Démonstration
Notre passion pour une chose que nous imaginons comme future est plus faible que pour une chose présente (par le Coroll. de la Propos. 9). Or, le désir qui provient de la (…) -
EIV - Proposition 17
9 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 12 - corollaire ; EIV - Proposition 15 ; EIV - Proposition 16.
EIV - Proposition 16
Le désir qui provient de la connaissance vraie du bien et du mal, en tant qu’elle porte sur des choses contingentes, peut plus facilement encore être empêché par le désir des choses présentes. Démonstration
Cette proposition se démontre de la même manière que la Propos. précédente, par le Coroll. de la Propos. 12.
EIV - Proposition 17 - scolie -
EIV - Proposition 17 - scolie
9 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 17
Je crois avoir expliqué par ce qui précède pourquoi les hommes sont plus touchés par l’opinion que par la raison, pourquoi la connaissance vraie du bien et du mal ébranle notre âme, et pourquoi enfin elle cède souvent à toute espèce de passion mauvaise. C’est ce qui fait dire au poète : Je vois le meilleur, je l’approuve, et je fais le pire. Et la même pensée semble animer l’Ecclésiaste, quand il dit : Qui augmente sa science augmente ses douleurs. Je ne prétends (…) -
EIV - Proposition 15
9 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Définition 2 ; EIII - Proposition 1 ; EIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 7 ; EIII - Proposition 37 ; EIII - Définitions des affects - 01.
EIV - Proposition 3 ; EIV - Proposition 5 ; EIV - Proposition 7 ; EIV - Proposition 8.
(Cette démonstration est universelle, selon la dem. de la prop. 16).
Le désir qui naît de la connaissance vraie du bien et du mal peut être détruit ou empêché par beaucoup d’autres désirs qui naissent des passions dont notre âme est agitée en sens (…) -
EIV - Proposition 14
9 juin 2004, par Spinoza, BaruchEthique III - Définition générale des affects.
EIV - Proposition 1 ; EIV - Proposition 7 ; EIV - Proposition 8.
EIV - Proposition 13
La vraie connaissance du bien et du mal, en tant que vraie, ne peut empêcher aucune passion ; elle ne le peut qu’en tant qu’on la considère comme une passion. Démonstration
Une passion, c’est (d’après la Déf. gén. des pass.) une idée par laquelle l’âme affirme que son corps a une force d’exister plus grande ou plus petite qu’auparavant, et (…) -
EIV - Proposition 13
9 juin 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 - corollaire ; EII - Proposition 18 (et EII - Proposition 18 - scolie).
EIV - Définition 3 ; EIV - Proposition 9.
Notre passion pour un objet contingent que nous savons ne pas exister présentement est plus faible, toutes choses égales d’ailleurs, que notre passion pour un objet passé.
Démonstration
En tant que nous imaginons une chose comme contingente, nous ne sommes affectés de l’image d’aucune autre chose qui pose l’existence de celle-là (par la Déf. 3) ; (…) -
EIV - Proposition 12 - corollaire
9 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 9 - corollaire ; EIV - Proposition 10 ; EIV - Proposition 12.
EIV - Proposition 12
Notre passion pour une chose que nous savons ne pas exister présentement et que nous imaginons comme contingente est beaucoup plus faible que si nous imaginions la chose comme nous étant présentes. Démonstration
Notre passion pour un objet que nous imaginons comme présent est plus forte que si nous l’imaginions comme futur (par le Coroll. de la Propos. 9), et elle est d’autant (…) -
EIV - Proposition 12
9 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 18.
EIV - Définition 3 ; EIV - Définition 4.
EIV - Proposition 11
Notre passion est plus forte, toutes choses égales d’ailleurs, pour un objet que nous savons ne pas exister présentement et que nous imaginons comme possible que pour un objet contingent. Démonstration
En tant que nous imaginons un objet comme contingent, nous ne sommes affectés de l’image d’aucune chose qui pose l’existence de cet objet (par la Déf. 3), et au contraire (suivant l’hypothèse), (…)