Notre passion est plus forte, toutes choses égales d’ailleurs, pour un objet que nous savons ne pas exister présentement et que nous imaginons comme possible que pour un objet contingent.
En tant que nous imaginons un objet comme contingent, nous ne sommes affectés de l’image d’aucune chose qui pose l’existence de cet objet (par la Déf. 3), et au contraire (suivant l’hypothèse), nous imaginons certaines choses qui excluent son existence présente ; d’un autre côté, en tant que nous imaginons ce même objet comme possible dans l’avenir, nous imaginons certaines choses qui posent son existence (par la Déf. 4), c’est-à-dire (par la Propos. 18, part. 3) qui alimentent dans notre âme l’espérance ou la crainte ; d’où il suit que notre passion pour un objet possible est plus forte. C. Q. F. D.
2002-2023 © Caute@lautre.net - Tous droits réservés
Ce site est géré sous
SPIP 3.1.1 [22913]
et utilise le squelette
EVA-Web 4.2
Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023