EIV - Proposition 64
Il suit de là que si l’âme humaine n’avait que des idées adéquates, elle ne se formerait aucune notion du mal.
EIV - Proposition 65
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Quatrième Partie : "De la servitude humaine, ou de la force des affects"
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EIV - Proposition 64 - corollaire
28 juin 2004, par Spinoza, Baruch -
EIV - Proposition 64
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 29.
EIII - Définition 2 ; EIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 6 ; EIII - Proposition 7 ; EIII - Définitions des affects - 03.
EIV - Proposition 8.
EIV - Proposition 63 - corollaire - scolie
La connaissance du mal est une connaissance inadéquate. Démonstration
La connaissance du mal, c’est la tristesse, en tant que nous en avons conscience (par la Propos. 8). Or, la tristesse, c’est le passage de l’homme à une moindre perfection (par la Déf. 3 des (…) -
EIV - Proposition 63 - corollaire - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 63 - corollaire
Ce corollaire devient très clair par l’exemple d’un malade et d’un homme en santé. Le malade prend des aliments qui lui répugnent par crainte de la mort ; l’homme en santé se nourrit avec plaisir, et de cette façon il jouit mieux de la vie que s’il craignait la mort et avait pour but immédiat de s’en préserver.
EIV - Proposition 64 -
EIV - Proposition 63 - corollaire
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 59.
EIV - Proposition 8 ; EIV - Proposition 61.
EIV - Proposition 63 - scolie
Le désir qui provient de la raison nous fait aller en bien directement ; il ne nous éloigne du mal que d’une manière indirecte. Démonstration
En effet, le désir qui provient de la raison ne peut avoir son principe que dans un sentiment de joie qui n’a pas le caractère d’une affection passive (par la Propos. 59, part. 3), c’est-à-dire (par la Propos. 61) qui ne peut avoir d’excès ; (…) -
EIV - Proposition 63 - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 63
Les hommes superstitieux qui aiment mieux tonner contre les vices qu’enseigner les vertus, et qui, s’efforçant de conduire les hommes non par la raison, mais par la crainte, les portent a éviter le mal plutôt qu’à aimer le bien, n’aboutissent à rien autre chose qu’à rendre les autres aussi misérables qu’eux-mêmes ; et c’est pourquoi il n’est point surprenant qu’ils se rendent presque toujours odieux et insupportables aux hommes.
EIV - Proposition 63 - corollaire -
EIV - Proposition 63
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 59 ; EIII - Définitions des affects - 13.
EIV - Proposition 62 - scolie
Quiconque obéit à la crainte et fait le bien pour éviter quelque mal, n’est point conduit par la raison. Démonstration
Toutes les passions qui se rapportent à l’âme, en tant qu’elle agit, c’est-à-dire (par la Propos. 3, part. 3) à la raison, ne sont autre chose que des affections de joie ou des désirs (par la Propos. 59, part. 3), et par conséquent (en vertu de la (…) -
EIV - Proposition 62 - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 31 ; EII - Proposition 44 - corollaire 1 - scolie.
EIV - Proposition 16.
Si nous pouvions avoir une connaissance adéquate de la durée des choses, et déterminer par la raison le temps de leur existence, nous regarderions du même oeil les choses futures et les choses présentes ; un bien à venir nous inspirerait le même désir qu’un bien présent, et on ne négligerait pas tant le bien présent pour de plus grands biens qu’on espère dans l’avenir ; enfin (et nous le (…) -
EIV - Proposition 62
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEII - Définition 4 ; EII - Proposition 41 ; EII - Proposition 43 (et EII - Proposition 43 - scolie) ; EII - Proposition 44 - corollaire 2.
EIV - Proposition 61
L’âme, en tant qu’elle conçoit les choses selon la raison, est affectée de la même manière par l’idée d’une chose future ou passée et par celle d’une chose présente. Démonstration
Tout ce que l’âme conçoit selon la raison, elle le conçoit sous un même caractère d’éternité ou de nécessité (par le Coroll. 2 de la Propos. 44, (…) -
EIV - Proposition 61
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Définition 2 ; EIII - Proposition 3 ; EIII - Définitions des affects - 01.
EIV - Proposition 60 - scolie
Tout désir qui naît de la raison ne peut être sujet à l’excès. Démonstration
Le désir, considéré d’une manière absolue, c’est (par la Déf. 1 des passions) l’essence même de l’homme, en tant que déterminée de telle ou telle façon à une certaine action ; d’où il suit que le désir qui naît de la raison, c’est-à-dire (par la Propos. 3, part. 3) qui se forme en nous, en tant (…) -
EIV - Proposition 60
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 6 ; EIII - Proposition 7 ; EIII - Proposition 12.
EIV - Proposition 6.
Le désir qui naît d’une impression de joie ou de tristesse relative a une ou plusieurs parties du corps et non à toutes ses parties, ne se rapporte point à l’utilité de l’homme tout entier.
Démonstration
Supposez, par exemple, que la partie A du corps soit fortifiée par l’action d’une cause étrangère au point de prévaloir sur les autres parties (par la Propos. 6) ; cette partie ne fera pas (…)