Le désir qui provient de la raison nous fait aller en bien directement ; il ne nous éloigne du mal que d’une manière indirecte.
En effet, le désir qui provient de la raison ne peut avoir son principe que dans un sentiment de joie qui n’a pas le caractère d’une affection passive (par la Propos. 59, part. 3), c’est-à-dire (par la Propos. 61) qui ne peut avoir d’excès ; et elle ne peut naître d’un sentiment de tristesse. D’où il suit (par la Propos. 8) que ce désir provient de la connaissance du bien et non de celle du mal, et enfin que la raison nous fait désirer le bien directement, et ne nous éloigne du mal que d’une manière indirecte. C. Q. F. D.
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