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EIII - Proposition 59
jeudi 20 mai 2004, par
EIII - Proposition 1 ; EIII - Proposition 11 (et EIII - Proposition 11 - scolie) ; EIII - Proposition 58.
Entre toutes les passions qui se rapportent à l’âme, en tant qu’elle agit, il n’en est aucune qui ne se rapporte à la joie ou au désir.
Démonstration
Toutes les passions se rapportent au désir, à la joie ou à la tristesse ; les définitions que nous avons données plus haut l’établissent ; or, nous entendons par tristesse ce qui diminue ou empêche la puissance de penser de l’âme par la Propos. 11, et son Scol.). Par conséquent, en tant que l’âme est attristée, sa puissance de penser, c’est-à-dire (par la Propos. 1) d’agir, est diminuée ou empêchée ; par conséquent aucune affection de tristesse ne se peut rapporter à l’âme en tant qu’elle agit, mais seulement les affections de la joie et du désir, lesquelles (par la Propos. précéd.) se rapportent à l’âme sous ce point de vue. C.Q.F.D.
EIV - Proposition 34 ; EIV - Proposition 51 ; EIV - Proposition 63 (et EIV - Proposition 63 - corollaire).
EV - Proposition 10 - scolie ; EV - Proposition 18 (et EV - Proposition 18 - scolie) ; EV - Proposition 42.

