Articles

  • EIV - Préface - Mai 2004

    EI - Proposition 16.
    EII - Définition 6.
    J’appelle Servitude l’impuissance de l’homme à gouverner et réduire ses affections ; soumis aux affections, en effet, l’homme ne relève pas de lui-même, mais de la fortune, dont le pouvoir est tel sur lui que souvent il est contraint, voyant le meilleur, de faire le pire. Je me suis proposé, dans cette Partie, d’expliquer cet état par sa cause et de montrer, en outre, ce qu’il y a de bon et de mauvais dans les affections. Avant de commencer, toutefois, il (...)

  • EIV - Définition 1 - Mai 2004

    EIV - Préface (voyez la remarque suivant la définition 2).
    EIV - Préface
    J’entendrai par bon ce que nous savons avec certitude nous être utile. [*]
    EIV - Définition 2
    Per bonum id intelligam quod certo scimus nobis esse utile.

  • EIV - Définition 2 - Mai 2004

    EIV - Préface.
    EIV - Définition 1
    J’entendrai par mauvais, au contraire, ce que nous savons avec certitude empêcher que nous ne possédions un bien.
    (Sur les définitions précédentes voir la préface vers la fin.) [*]
    EIV - Définition 3
    Per malum autem id quod certo scimus impedire quominus boni alicujus simus compotes. De his præcedentem vide præfationem sub finem.

  • EIV - Définition 3 - Mai 2004

    EIV - Définition 2
    J’appelle les choses singulières contingentes, en tant qu’ayant égard à leur seule essence, nous ne trouvons rien qui pose nécessairement leur existence ou l’exclue nécessairement. [*]
    EIV - Définition 4
    Res singulares voco contingentes quatenus dum ad earum solam essentiam attendimus, nihil invenimus quod earum existentiam necessario ponat vel quod ipsam necessario (...)

  • EIV - Définition 4 - Mai 2004

    EI - Proposition 33 - scolie 1.
    EIV - Définition 3
    J’appelle les mêmes choses singulières possibles, en tant qu’ayant égard aux causes par où elles doivent être produites, nous ne savons si ces causes sont déterminées de façon à les produire.
    (Dans le Scolie 1 de la Prop. 33, p. I, je n’ai fait aucune différence entre le possible et le contingent, parce qu’il n’était pas nécessaire en cet endroit de les distinguer avec soin.) [*]
    EIV - Définition 5
    Easdem res singulares voco possibiles quatenus dum ad (...)

  • EIV - Définition 5 - Mai 2004

    EIV - Définition 4
    J’entendrai dans ce qui suit par affections contraires celles qui traînent l’homme dans des directions différentes, même si elles sont du même genre, comme la gourmandise et l’avarice qui sont des espèces d’amour ; elles sont contraires non par nature, mais par accident. [*]
    EIV - Définition 6
    Per contrarios affectus in sequentibus intelligam eos qui hominem diversum trahunt quamvis ejusdem sint generis ut luxuries et avaritia quæ amoris sunt species nec natura sed per accidens (...)

  • EIV - Définition 6 - Mai 2004

    EIII - Proposition 18 - scolie 1 et EIII - Proposition 18 - scolie 2.
    J’ai expliqué dans les Scolies 1 et 2 de Proposition 18, Partie III, ce que j’entends par affection à l’égard d’une chose future, présente et passée ; j’y renvoie.
    (Il faut cependant noter ici, en outre, que, pas plus qu’une distance de lieu, nous ne pouvons imaginer distinctement une distance de temps au delà d’une certaine limite ; en d’autres termes, comme tous les objets distants de nous de plus de deux cents pieds, ou dont la (...)

  • EIV - Définition 7 - Mai 2004

    EIV - Définition 6
    Par fin pour laquelle nous faisons quelque chose j’entends l’appétit. [*]
    EIV - Définition 8
    Per finem cujus causa aliquid facimus, appetitum intelligo.

  • EIV - Définition 8 - Mai 2004

    EIII - Proposition 7.
    EIV - Définition 7
    Par vertu et puissance j’entends la même chose ; c’est-à-dire (Prop. 7, p. III) la vertu, en tant qu’elle se rapporte à l’homme, est l’essence même ou la nature de l’homme en tant qu’il a le pouvoir de faire certaines choses se pouvant connaître par les seules lois de sa nature. [*]
    EIV - Axiome
    Per virtutem et potentiam idem intelligo hoc est (per propositionem 7 partis III) virtus quatenus ad hominem refertur, est ipsa hominis essentia seu natura quatenus (...)

  • EIV - Axiome - Mai 2004

    EIV - Définition 8
    Il n’est donné dans la Nature aucune chose singulière qu’il n’en soit donné une autre plus puissante et plus forte. Mais, si une chose quelconque est donnée, une autre plus puissante, par laquelle la première peut être détruite, est donnée. [*]
    EIV - Proposition 1
    Nulla res singularis in rerum natura datur qua potentior et fortior non detur alia. Sed quacunque data datur alia potentior a qua illa data potest (...)