Du 30 août au 06 septembre 2016
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Rocco Ronchi : Causa sui. Causalité métaphysique et causalité psychique
« Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu’à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie. »(Spinoza, Ethique, IV, 67
La vie est une prison quand on ne la construit pas, et quand le temps de la vie n’est pas appréhendé librement. On peut aussi bien être libre en prison qu’en dehors de la prison. La prison n’est pas un manque de liberté, tout comme la vie n’est pas la liberté - tout au moins la vie des travailleurs. Le problème n’est donc pas qu’il faille nécessairement (...)
Spinoza est le penseur auquel nous avons tous voué, avec l’admiration la plus profonde, une pieuse reconnaissance. Ce n’est pas seulement parce qu’il a montré au monde, par l’exemple de sa vie, ce que la philosophie peut faire pour détacher l’âme de tout ce qui est étranger à son essence. C’est encore et surtout parce qu’il nous fait toucher du doigt ce qu’il peut y avoir d’héroïque dans la spéculation, et ce qu’il y a de divin dans la vérité. Aristote avait bien dit que « nous ne devons pas nous attacher, (...)
CHRONICON SPINOZANUM V. (1927) Sommes-nous spinozistes ? Léon Brunschvicg, pp.53-64.
Il paraît difficile de réfléchir sur l’actualité du spinozisme sans évoquer le souvenir d’un Maître de la pensée française, trop tôt disparu, Arthur Hannequin. A un de ses élèves qui lui demandait quels étaient les derniers bons livres sur Dieu, Hannequin répondait en souriant : Je crois que c’est encore Spinoza et Kant...Peut-être Spinoza (écrivait-il encore), a-t-il trouvé le vrai fond de ce qu’il y a de religieux dans (...)
« J’admets tout à fait ma dépendance à l’égard de la doctrine de Spinoza. Il n’y avait pas de raison pour que je mentionne explicitement son nom puisque j’ai construit mes hypothèses à partir du climat qu’il a créé plutôt qu’à partir d’une étude de son oeuvre. En outre, je ne cherche pas de légitimation philosophique. » (Freud, Lettre à Lothar Bickel, 28 juin 1931).
« J’éprouve une grande joie à constater (...) que Spinoza soit le philosophe de la psychanalyse. Pour peu que l’on pousse la réflexion assez loin (...)
« Je suis très étonné, ravi ! J’ai un précurseur et quel précurseur ! Je ne connaissais presque pas Spinoza. Que je me sois senti attiré en ce moment par lui relève d’un acte « instinctif ». Ce n’est pas seulement que sa tendance globale soit la même que la mienne : faire de la connaissance l’affect le plus puissant - en cinq points capitaux je me retrouve dans sa doctrine ; sur ces choses ce penseur, le plus anormal et le plus solitaire qui soit, m’est vraiment très proche : il nie l’existence de la (...)
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