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  • TRE - 64 - Septembre 2005

    Secundo, que si une chose composée de beaucoup de parties est divisée par la pensée en toutes ses parties les plus simples et qu’on soit attentif à chacune d’elles prise à part, toute confusion disparaîtra. Tertio, qu’une fiction ne peut pas être simple ; elle naît de la combinaison des diverses idées confuses qui se rapportent à des choses et à des actions diverses existant dans la Nature, plutôt encore de ce que nous sommes attentifs en même temps, sans leur donner notre assentiment, à ces diverses (...)

  • TRE - 63 - Septembre 2005

    En outre, pourvu seulement qu’une première idée ne soit pas forgée et que toutes les autres en soient déduites, l’empressement à forger disparaîtra peu à peu. De plus, une idée forgée ne peut être claire et distincte, mais seulement confuse et toute confusion provient de ce que l’esprit connaît un entier, ou une chose composée de beaucoup d’autres, seulement en partie et ne distingue pas le connu de l’inconnu ; de ce que, en outre, il s’attache à la fois aux nombreux éléments contenus dans chaque objet sans (...)

  • TRE - 62 - Septembre 2005

    TRE - 61
    Nous n’avons donc nullement à redouter de forger une fiction pourvu que nous percevions la chose clairement et distinctement : s’il nous arrive de dire que des hommes sont subitement changés en bêtes, cela est dit d’une façon tout à fait générale, si bien qu’il n’y a dans l’esprit aucune conception de la chose, aucune idée, c’est-à-dire aucune liaison entre un sujet et un prédicat ; si cette liaison existait, on verrait en même temps le moyen et les causes par où et pourquoi cette métamorphose (...)