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  • TRE - 60 - Septembre 2005

    0r, examinons. En premier lieu : ou bien l’on nie ou bien l’on accorde que nous pouvons connaître quelque chose. Si on l’accorde, on devra dire nécessairement de la connaissance ce qu’on dit de la fiction. Si on le nie, voyons, nous qui savons que nous savons quelque chose, ce que l’on dit. On dit ceci : l’âme peut sentir et percevoir de beaucoup de manières, mais non se percevoir elle-même, non plus que les choses qui existent ; elle ne perçoit que les choses qui ne sont ni en soi ni quelque part que (...)

  • TRE - 59 - Septembre 2005

    Quelqu’un croira peut-être que la fiction est délimitée par la fiction et non par la connaissance ; c’est-à-dire, qu’après que j’ai forgé l’idée d’une chose et, qu’usant d’une certaine liberté, j’ai voulu donner mon assentiment à ce que cette chose existât, telle que je l’ai forgée, dans la nature réelle, cela fait qu’il m’est impossible ensuite de la penser différemment. Par exemple, après que j’ai forgé (pour parler leur langage) telle idée sur la nature du corps, et que j’ai voulu, usant de ma liberté, me (...)