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Publié : 18 janvier 2006

Du monde de l’ "à-peu-près" à l’univers de la précision.

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Dans un article publié ici même j’ai maintenu que le problème de l’origine du machinisme pris dans son double aspect, à savoir : a, pourquoi le machinisme est né au XVIIè siècle et b, pourquoi n’est-il pas né vingt siècles plus tôt, et notamment en Grèce, ne possède pas de solution satisfaisante, je veux dire, de solution qui finalement, ne nous ramène tout simplement au fait (je doute d’ailleurs qu’en histoire on puisse jamais éliminer le fait). Mais, en revanche, on peut, me semble-t-il, en esquisser une solution de convenance, une solution qui nous ferait voir, ou comprendre, que la science grecque ne pouvait pas donner naissance à une technologie véritable. C’est qu’en l’absence d’une physique, une telle technologie est rigoureusement inconcevable. Or, la science grecque n’a pas élaboré de physique et ne pouvait pas le faire parce que dans la constitution de celle-ci la statique doit précéder la dynamique : Galilée est impossible avant Archimède.
Sans doute peut-on se demander pourquoi l’Antiquité n’a pas connu de Galilée... Mais cela revient au fond à se poser le problème de l’arrêt, si brusque, de l’élan magnifique de la science grecque. Pourquoi son développement a-t-il pris fin ?

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