« Croire au monde, c’est ce qui nous manque le plus ; nous avons tout à fait
perdu le monde, on nous en a dépossédé. Croire au monde, c’est aussi bien
susciter des événements même petits qui échappent au contrôle, ou faire
naître de nouveaux espaces-temps, même de surface ou de volume réduits. (.)
C’est au niveau de chaque tentative que se jugent la capacité de résistance
ou au contraire la soumission à un contrôle. » (Gilles Deleuze, Pourparlers
1972-1990
, Ed. de Minuit, 1990, p. 239.)