Si un corps A rencontre un corps B et l’entraîne avec lui, A perd de son mouvement autant que B en acquiert de A à la suite du choc de A.
(Voir la figure 1.) Si on le nie supposons que B acquiert de A plus ou moins de mouvement que A n’en perd ; toute la différence devra être ajoutée à la quantité de mouvement de la Nature entière ou en devra être retranchée ce qui est absurde (par la Proposition 13, partie II). Donc, comme le corps B ne peut acquérir ni plus ni moins de mouvement que n’en perd A, il en acquerra tout juste autant.
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Dernière mise à jour : mardi 8 septembre 2020