En tant qu’une chose a de la conformité avec notre nature, elle nous est nécessairement bonne.
En effet, en tant qu’une chose a de la conformité avec notre nature, elle ne peut nous être mauvaise (par la Propos. précéd.). Elle nous sera donc bonne ou indifférente. Mais supposer qu’elle ne nous est ni bonne ni mauvaise, c’est supposer (par la Déf. 1) qu’il ne résulte rien de sa nature qui serve à la conservation de la nôtre, c’est-à-dire (par hypothèse) à la conservation de la sienne propre, conséquence absurde (par la Propos. 6, part. 3). Ainsi donc, en tant qu’une chose a de la conformité avec notre nature, elle nous est nécessairement bonne. C. Q. F. D.
2002-2023 © Caute@lautre.net - Tous droits réservés
Ce site est géré sous
SPIP 3.1.1 [22913]
et utilise le squelette
EVA-Web 4.2
Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023