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Articles

  • Les effets de la mécanisation du travail - Septembre 2011

    Le point de départ de la grande industrie est le moyen de travail qui une fois révolutionné revêt sa forme la plus développée dans le système mécanique de la fabrique. Avant d’examiner de quelle façon le matériel humain y est incorporé, il convient d’étudier les effets rétroactifs les plus immédiats de cette révolution sur l’ouvrier.
    1. Appropriation des forces de travail supplémentaires. Travail des femmes et des enfants.
    En rendant superflue la force musculaire, la machine permet d’employer des ouvriers (...)

  • Pas de libération réelle ailleurs que dans le monde réel ni autrement que par des moyens réels - Mai 2009

    I.
    La question de l’attribution à la pense humaine d’une vérité objective n’est pas une question de théorie, mais une question pratique. C’est dans la pratique que l’homme a à faire la preuve de la vérité, c’est-à-dire de la réalité et de la puissance de sa pensée, la preuve qu’elle est de ce monde. Marx, A Feuerbach, II
    Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, ce qui importe, c’est de le transformer. Marx, A Feuerbach, XI
    II.
    La production des idées, des représentations et de la (...)

  • Liens sur Marx - Janvier 2009

    ACTUEL MARX
    Les liens de Facphilo
    Marxistes

  • L’homme est rendu étranger à l’homme - Août 2006

    L’homme est un être générique . Non seulement parce que, sur le plan pratique et théorique, il fait du genre, tant du sien propre que de celui des autres choses, son objet, mais encore - et ceci n’est qu’une autre façon d’exprimer la même chose - parce qu’il se comporte vis-à-vis de lui-même comme vis-à-vis du genre actuel vivant, parce qu’il se comporte vis-à-vis de lui-même comme vis-à-vis d’un être universel, donc libre.
    La vie générique tant chez l’homme que chez l’animal consiste d’abord, au point de (...)

  • L’aliénation du travail - Octobre 2004

    Or, en quoi consiste l’aliénation du travail ?
    D’abord, dans le fait que le travail est extérieur à l’ouvrier, c’est-à-dire qu’il n’appartient pas à son essence, que donc, dans son travail, celui-ci ne s’affirme pas mais se nie, ne se sent pas à l’aise, mais malheureux, ne déploie pas une libre activité physique et intellectuelle, mais mortifie son corps et ruine son esprit. En conséquence, l’ouvrier n’a le sentiment d’être auprès de lui-même qu’en dehors du travail et, dans le travail, il se sent en (...)

  • Le poids de la tradition - Octobre 2004

    Lis : Lettre à Joseph Bloch sur le matérialisme historique.
    « Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux, mais dans des conditions directement données et héritées du passé. La tradition de toutes les générations mortes pèse d’un poids très lourd sur le cerveau des vivants. Et même quand ils semblent occupés à se transformer, eux et les choses, à créer quelque chose de tout à fait nouveau, c’est précisément à ces époques de crise (...)

  • Le surtravail - Septembre 2004

    Nous avons vu que l’ouvrier, pendant une partie du temps qu’exige une opération productive donnée, ne produit que la valeur de sa force de travail, c’est-à-dire la valeur des subsistances nécessaires à son entretien. Le milieu dans lequel il produit étant organisé par la division spontanée du travail social, il produit sa subsistance, non pas directement, mais sous la forme d’une marchandise particulière, sous la forme de filés, par exemple, dont la valeur égale celle de ses moyens de subsistance, ou de (...)

  • Le salaire - Septembre 2004

    Prenons le premier ouvrier venu, par exemple, un tisserand. Le capitaliste lui fournit le métier à tisser et le fil. Le tisserand se met au travail et le fil devient de la toile. Le capitaliste s’approprie la toile et la vend 20 marks par exemple. Le salaire du tisserand est-il alors une part de la toile, des 20 marks, du produit de son travail ? Pas du tout. Le tisserand a reçu son salaire. Le capitaliste ne paie donc pas ce salaire avec l’argent qu’il va retirer de la toile, mais avec de (...)

  • L’abeille et l’architecte - Août 2003

    Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l’homme et la nature. L’homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d’une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement, afin de s’assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie. En même temps qu’il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie, il modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y sommeillent. Nous ne nous arrêtons pas (...)

  • L’opium du peuple - Août 2003

    Le fondement de la critique irréligieuse est celui-ci : l’homme fait la religion, la religion ne fait pas l’homme. Plus précisément : la religion est la conscience de soi et de sa valeur de l’homme qui ou bien ne s’est pas encore conquis lui-même, ou bien s’est déjà perdu à nouveau. Mais l’homme, ce n’est pas un être abstrait, installé hors du monde. L’homme, c’est le monde de l’homme, l’État, la société. Cet État, cette société produisent la religion, une conscience du monde à l’envers. La religion, c’est la (...)

  • Le royaume de la nécessité, le royaume de la liberté - Août 2003

    Voyez la fiche Sur la "Fin de l’Histoire".
    « La richesse véritable de la société et la possibilité d’un élargissement ininterrompu de son procès de reproduction ne dépendent donc pas de la durée du surtravail, mais de sa productivité et des conditions plus ou moins perfectionnées dans lesquelles il s’accomplit. En fait, le royaume de la liberté commence seulement là où l’on cesse de travailler par nécessité et opportunité imposée de l’extérieur ; il se situe donc, par nature, au-delà de la sphère de (...)