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Articles

  • Je suis ce moi qu’un autre connaît. - Septembre 2005

    Imaginons que j’en sois venu, par jalousie, par intérêt, par vice, à coller mon oreille contre une porte, à regarder par le trou de la serrure. Je suis seul (...).
    Or, voici que j’ai entendu des pas dans le corridor : on me regarde. Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est que je suis soudain atteint dans mon être et que des modifications essentielles apparaissent dans mes structures - modifications que je puis saisir et fixer conceptuellement par le cogito réflexif.
    D’abord. voici que j’existe en (...)

  • Le langage ne se distingue pas de la reconnaissance de l’existence d’autrui. - Septembre 2005

    On dira que ces diverses tentatives d’expression supposent le langage. Nous n’en disconviendrons pas ; nous dirons mieux : elles sont le langage ou, si l’on veut, un mode fondamental du langage. Car, s’il existe des problèmes psychologiques et historiques touchant l’existence, l’apprentissage et l’utilisation de telle langue particulière, il n’y a aucun problème particulier touchant ce qu’on nomme l’invention du langage. Le langage n’est pas un phénomène surajouté à l’être-pour-autrui : il est (...)

  • L’existence précède l’essence. - Août 2003

    Qu’on n’ait pas choisi de naître peut-il être considéré comme une excuse ?
    Comparez ce texte de Sartre avec celui-ci, de Schopenhauer : Toute existence présuppose une essence
    L’existence précède l’essence (…). Que faut-il entendre par là ? Lorsqu’on considère un objet fabriqué, comme par exemple un livre ou un coupe-papier, cet objet a été fabriqué par un artisan qui s’est inspiré d’un concept ; il s’est référé au concept de coupe-papier, et également à une technique de production préalable qui fait partie du (...)

  • Liberté et responsabilité. - Août 2003

    Qu’on n’ait pas choisi de naître peut-il être considéré comme une excuse ?
    Bien que les considérations qui vont suivre intéressent plutôt le moraliste, on a jugé qu’il ne serait pas inutile, après ces descriptions et ces argumentations, de revenir sur la liberté du pour-soi et d’essayer de comprendre ce que représente pour la destinée humaine le fait de cette liberté.
    La conséquence essentielle de nos remarques antérieures, c’est que l’homme, étant condamné à être libre, porte le poids du monde tout (...)