« (...) on se décida à concevoir le monde réel - la nature et l’histoire - tel qu’il se présente lui-même à quiconque l’aborde sans lubies idéalistes préconçues ; on se décida à sacrifier impitoyablement toute lubie idéaliste impossible à concilier avec les faits considérés dans leurs propres rapports et non dans des rapports fantastiques. Et le matérialisme ne signifie vraiment rien de plus. »
(Engels, Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande,
in Œuvres choisies, Éditions sociales, t.3, p.376).
La thèse de Christophe Paillard, et les textes qu’il propose.
SOURCE : site
I - Tout le monde peut renoncer un jour ou l’autre à enquêter sur la relation entre vie et philosophie, tout le monde, sauf le matérialiste qui se fait un point d’honneur de démontrer la genèse non théorique de la théorie. En fin de compte, le matérialisme n’est pas autre chose que la philosophie de l’unité entre vie et philosophie. Toutefois, par une sorte de maléfice, il reste toujours en-deçà de sa tâche. Il semble qu’il soit destiné à osciller entre deux rôles également marginaux (...)
2002-2023 © Caute@lautre.net - Tous droits réservés
Ce site est géré sous
SPIP 3.1.1 [22913]
et utilise le squelette
EVA-Web 4.2
Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023