Tout le monde sait (…) que nul n’a besoin d’être courageux pour enseigner. Au contraire, celui qui enseigne, noue, ou en tout cas espère, ou désire parfois nouer entre lui-même et celui ou ceux qui l’écoutent un lien, lien qui est celui du savoir commun, de l’héritage, de la tradition, lien qui peut être aussi celui de la reconnaissance personnelle ou de l’amitié. En tout cas, dans ce dire-vrai, une filiation s’établit dans l’ordre du savoir (…). Le parrèsiaste, au contraire, prend un risque. Il risque la (...)
« Gendai no Kenryoku wo tou » (« La philosophie analytique de la politique », Asahi jaanaru, 2 juin 1978, pp. 28-35. (Conférence donnée le 27 avril 1978 à l’Asahi Kodo, centre de conférences de Tokyo, siège du journal Asahi.)
J’avais proposé, parmi les sujets de conférence possibles, un entretien sur les prisons, sur le problème particulier des prisons. J’ai été amené à y renoncer pour plusieurs raisons : la première est que, depuis trois semaines que je suis au Japon, je me suis aperçu que le problème de la (...)
L’apparente générosité de la terre n’est due en fait qu’à son avarice croissante ; et ce qui est premier, ce n’est pas le besoin et la représentation du besoin dans l’esprit des hommes, c’est purement et simplement une carence originaire.
Le travail en effet - c’est-à-dire l’activité économique - n’est apparu dans l’histoire du monde que du jour où les hommes se sont trouvés trop nombreux pour pouvoir se nourrir des fruits spontanés de la terre. N’ayant pas de quoi subsister, certains mouraient, et beaucoup (...)
Ce texte propose une interprétation du §4, de la Première Méditation de Descartes.
Il a engagé un débat sur ce passage de MÉDITATION PREMIÈRE - Des choses que l’on peut révoquer en doute, et sur les rapports de la Raison et de la Déraison.
La Folie dont la Renaissance vient de libérer les voix, mais dont elle a maîtrisé déjà la violence, l’âge classique va la réduire au silence par un étrange coup de force.
Dans le cheminement du doute, Descartes rencontre la folie à côté du rêve et de toutes les formes (...)
Foucault, « What is Enligthenment ? » (« Qu’est-ce que les Lumières ? »), in Rabinow (P.), éd., The Foucault Reader, New York, Pantheon Books, 1984, pp. 32-50 ; Dits et écrits¸1976-1988, Gallimard, Quarto, pp.1381-1397.
Voyez le texte de Kant, Qu’est-ce que les Lumières ?.
De nos jours, quand un journal pose une question à ses lecteurs, c’est pour leur demander leur avis sur un sujet où chacun a déjà son opinion : on ne risque pas d’apprendre grand-chose. Au XVIIIème siècle, on préférait interroger le (...)
(...) L’analyse du pouvoir ou l’analyse des pouvoirs peut-elle, d’une manière ou d’une autre, se déduire de l’économie ?
Voilà pourquoi je pose cette question, et voilà ce que je veux dire par là. Je ne veux aucunement effacer des différences innombrables, gigantesques, mais, malgré et à travers ces différences, il me semble qu’il y a un certain point commun entre la conception juridique et, disons, libérale du pouvoir politique - celle que l’on trouve chez les philosophes du XVIIIe siècle - et puis la (...)
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