EII - Axiome 4 ; EII - Axiome 5 ; EII - Proposition 9 - corollaire ; EII - Proposition 11 (et EII - Proposition 11 - corollaire) ; EII - Proposition 12.
L’objet de l’idée qui constitue l’âme humaine, c’est le corps, en d’autres termes, un certain mode de l’étendue, lequel existe en acte et rien de plus.
Si, en effet, le corps n’était pas l’objet de l’âme, les idées des affections du corps ne se trouveraient pas en Dieu, en tant qu’il constitue notre âme, mais en tant qu’il constitue l’âme d’une autre chose, c’est-à-dire (par le Corollaire de la Propos. 11) que les idées des affections du corps ne se trouveraient pas dans notre âme Or (par l’Axiome 4), nous avons l’idée des affections du corps. Donc l’objet de l’idée qui constitue l’âme humaine, c’est le corps, et le corps existant en acte (par la Propos. 11). En outre, si l’âme avait, outre le corps, un autre objet, comme rien n’existe (par la Propos. 36, part. 1) d’où ne résulte quelque effet, il devrait se trouver nécessairement dans notre âme (par la Propos. 11) l’idée de quelque effet résultant de cet objet. Or, notre âme ne possède point cette idée (par l’Ax. 5). Donc l’objet de notre âme c’est le corps, le corps comme existant en acte, et rien de plus.
EII - Proposition 15 ; EII - Proposition 19 ; EII - Proposition 21 (et EII - Proposition 21 - scolie) ; EII - Proposition 23 ; EII - Proposition 24 ; EII - Proposition 26 ; EII - Proposition 29 ; EII - Proposition 38 ; EII - Proposition 39.
EIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 10 ; Ethique III - Définition générale des affects.
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