Plus chacun s’efforce et plus il est capable de chercher ce qui lui est utile, c’est-à-dire de conserver son être, plus il a de vertu ; au contraire, en tant qu’il néglige de conserver ce qui lui est utile, c’est-à-dire son être, il marque son impuissance.
La vertu, c’est la puissance de l’homme elle-même, laquelle (en vertu de la Déf. 8) se définit par la seule essence de l’homme, c’est-à-dire (en vertu de la Propos. 7, part. 3) par ce seul effort que fait l’homme pour persévérer dans son être. Plus par conséquent chacun s’efforce, et plus il est capable de conserver son être, plus il a de vertu, et par une suite nécessaire (voyez les propos. 4 et 6 part. 3), en tant qu’il néglige de conserver son être, il marque son impuissance. C. Q. F. D.
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