EII - Proposition 6 - corollaire ; EII - Proposition 7 (et EII - Proposition 7 - corollaire) ; EII - Proposition 18.
EIII - Proposition 2.
Suivant que les pensées et les idées des choses sont ordonnées et enchaînées dans l’âme, les affections du Corps, c’est-à-dire les images des choses, sont corrélativement ordonnées et enchaînées dans le Corps. DÉMONSTRATION L’ordre et la connexion des idées sont les mêmes que l’ordre et la connexion des choses (Prop. 7, p. II), et inversement l’ordre et la connexion (...)
EIII - Définitions des affects - 06 ; EIII - Définitions des affects - 07.
Si nous séparons une émotion ou une affection de l’Âme de la pensée d’une cause extérieure et la joignons à d’autres pensées, l’Amour et la Haine à l’égard de la cause extérieure sont détruits, de même que les fluctuations de l’Âme naissant de ces affections. DÉMONSTRATION Ce qui en effet constitue la forme de l’Amour ou de la Haine, c’est une Joie ou une Tristesse qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure (Déf. 6 et 7 des Aff.). (...)
EII - Proposition 21 (et EII - Proposition 21 - scolie).
EIII - Proposition 3 ; Ethique III - Définition générale des affects.
Une affection qui est une passion, cesse d’être une passion, sitôt que nous en formons une idée claire et distincte. DÉMONSTRATION Une affection qui est une passion est une idée confuse (Défin. gén. des Affections). Si donc nous formons de cette affection une idée claire et distincte, il n’y aura entre cette idée et l’affection elle-même, en tant qu’elle le rapporte à l’Âme (...)
EV - Proposition 3
Une affection est d’autant plus en notre pouvoir et l’Âme en pâtit d’autant moins que cette affection nous est plus connue. [*]
EV - Proposition 4
Affectus igitur eo magis in nostra potestate est et mens ab eo minus patitur quo nobis est notior.
EII - Proposition 12 ; EII - Proposition 13 - (Lemme 2) ; EII - Proposition 38.
Il n’est point d’affection du Corps dont nous ne puissions former quelque concept clair et distinct. DÉMONSTRATION Ce qui est commun à toutes choses ne peut se concevoir qu’adéquatement (Prop. 38, p. II) ; par suite (Prop. 12 et Lemme 2, après le Scolie de la Prop. 13, p. II), il n’est point d’affection du corps dont nous ne puissions former quelque concept clair et distinct. C.Q.F.D.
Nulla est corporis affectio cujus (...)
Ethique III - Définition générale des affects.
EV - Proposition 4.
EV - Proposition 4
Il suit de là qu’il n’est point d’affection de l’Âme dont nous ne puissions former quelque concept clair et distinct. Une affection de l’Âme est en effet l’idée d’une affection du Corps (Déf. gén. des Aff.) et, en conséquence (Prop. préc.), doit envelopper quelque concept clair et distinct. [*]
EV - Proposition 4 - scolie
Hinc sequitur nullum esse affectum cujus non possumus aliquem clarum et distinctum formare (...)
EI - Proposition 36.
EII - Proposition 40.
EIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 31 - corollaire.
EIV - Proposition 37(dem. 2) et EIV - Proposition 37 - scolie 1 ; EIV - Proposition 59 ; EIV - Proposition 61.
EV - Proposition 2.
Puisqu’il n’y a rien d’où ne suive quelque effet (Prop. 36, p. I) et que nous connaissons clairement et distinctement (Prop. 40, p. II) tout ce qui suit d’une idée qui est adéquate en nous, il suit de là que chacun a le pouvoir de se connaître lui-même et de (...)
EII - Proposition 35 - scolie.
EIII - Proposition 49.
EIV - Proposition 11.
Une affection à l’égard d’une chose que nous imaginons simplement et non comme nécessaire ni comme possible ou comme contingente est, toutes choses égales, la plus grande qui soit. DÉMONSTRATION Une affection à l’égard d’une chose que nous imaginons qui est libre, est plus grande qu’à l’égard d’une chose nécessaire (Prop. 49, p. III) et en conséquence encore plus grande qu’à l’égard de celle que nous imaginons comme possible ou (...)
EI - Proposition 28 ; EI - Proposition 29.
EIII - Proposition 48.
EV - Proposition 5.
Dans la mesure où l’Âme connaît toutes choses comme nécessaires, elle a sur les affections une puissance plus grande, c’est-à-dire qu’elle en pâtit moins. DÉMONSTRATION L’Âme connaît que toutes choses sont nécessaires (Prop. 29, p. I) et sont déterminées à exister et à produire quelque effet par une liaison infinie de causes (Prop. 28, p. I) ; cela fait (Prop. préc.) qu’à proportion de la connaissance qu’elle a des (...)
Plus cette connaissance, que les choses sont nécessaires, a trait à des choses singulières et plus ces dernières sont imaginées distinctement et vivement, plus grande est la puissance de l’Âme sur les affections ; l’expérience elle-même l’atteste. Nous voyons en effet la Tristesse causée par la perte d’un bien adoucie sitôt que le perdant considère que ce bien ne pouvait être conservé par aucun moyen. De même, nous voyons que personne ne prend un enfant en commisération parce qu’il ne sait pas parler, (...)
EII - Proposition 17 ; EII - Proposition 38 ; EII - Proposition 40 - scolie 2.
EIV - Proposition 6 ; EIV - Proposition 9.
EV - Axiome 1.
Les affections tirant leur origine de la Raison ou excitées par elle, sont, si l’on tient compte du temps, plus puissantes que celles qui se rapportent à des choses singulières considérées comme absentes. DÉMONSTRATION Nous ne considérons pas une chose comme absente par suite de l’affection qui nous fait l’imaginer, mais parce que le Corps éprouve une autre (...)
EIII - Proposition 7.
EIV - Proposition 5.
EV - Proposition 7
Plus il y a de causes concourant à la fois à exciter une affection, plus grande elle est. DÉMONSTRATION
Plusieurs causes ensemble peuvent plus qu’un nombre moindre (Prop. 7, p. III) ; par suite (Prop. 5, p. IV), plus il y a de causes excitant à la fois une affection, plus forte elle est. C.Q.F.D. [*]
EV - Proposition 8 - scolie
Quo affectus aliquis a pluribus causis simul concurrentibus excitatur, eo major est. DEMONSTRATIO : (...)
EV - Axiome 2.
EV - Proposition 8
Cette Proposition est évidente aussi par l’Axiome 2. [*]
EV - Proposition 9
Hæc propositio patet etiam ex axiomate 2 hujus partis.
EII - Proposition 11.
EIII - Proposition 7 ; EIII - Proposition 48.
EIV - Proposition 26 ; EIV - Proposition 27.
Une affection se rapportant à plusieurs causes différentes, que l’Âme considère en même temps qu’elle est affectée, est moins nuisible, nous en pâtissons moins et nous sommes moins affectés à l’égard de chaque cause en particulier, que s’il s’agissait d’une autre affection également grande se rapportant à une seule cause ou à un nombre moindre de causes. DÉMONSTRATION Une affection n’est (...)
EII - Proposition 40 - scolie 2 ; EII - Proporition 47 - scolie.
EIV - Proposition 26 ; EIV - Proposition 27 ; EIV - Proposition 30.
EV - Proposition 1.
Aussi longtemps que nous ne sommes pas dominés par des affections qui sont contraires à notre nature, nous avons le pouvoir d’ordonner et d’enchaîner les affections du Corps suivant un ordre valable pour l’entendement. DÉMONSTRATION Les affections qui sont contraires à notre nature, c’est-à-dire (Prop. 30, p. IV) mauvaises, sont mauvaises dans (...)
EII - Proposition 18.
EIII - Proposition 59.
EIV - Proposition 46 (et EIV - Proposition 46 - scolie) ; EIV - Proposition 52 ; EIV - Proposition 63 - corollaire.
EV - Proposition 6 ; EV - Proposition 7 ; EV - Proposition 8.
Par ce pouvoir d’ordonner et d’enchaîner correctement les affections du Corps nous pouvons faire en sorte de n’être pas aisément affectés d’affections mauvaises. Car (Prop. 7) une plus grande force est requise pour réduire des affections ordonnées et enchaînées suivant un (...)
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Dernière mise à jour : mardi 8 septembre 2020